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Nos dernières histoires

 

Histoire de Deborah

L'apprivoisement

C’était pendant la belle saison, j’étais confortablement allongée dans le hamac qui se trouvait à côté du petit bassin. Je contemplais la nature : les poissons s’agitaient dans l’eau, les nénuphars venaient compléter les couleurs de l’arc-en-ciel et le vent faisait danser les feuilles. C’était les éléments de l’été qui valsaient sur cette chanson que j’écoutais : « We are the World ». Quand ce moment magique prit fin, j’entendis un bruit étrange.

Soudain, je vis un petit écureuil apeuré, entre les pattes de ma chatte. Lentement, je m’approchai d’eux en amadouant le fauve. Tout près, je m’emparai du rongeur craintif. Au premier coup d’œil, il ne me semblait pas blessé, mais je décidai de le garder, dans le secret, quelques jours, pour mieux l’observer. Très vite, avant le retour de mes parents, je cherchai comment le nourrir et le cacher : en fouillant dans le grenier, je retrouvai l’ancienne cage de mon lapin décédé. Pour le nourrir au mieux, j’allai sur internet m’informer de son alimentation. Puis je fouillai dans les placards de la cuisine à la recherche de graines, noisettes et d’amandes à lui donner. A la fin de mon marché, je proposai mon menu à mon petit « Noisette ». C’était le nom que je lui avais attribué.

Au bout d’une semaine de caresses et de bons soins, Noisette commença à s’habituer à moi, jusqu’à venir manger dans ma main. Dorénavant, il m’était impossible de me séparer de cette boule de poils rousse : il avait une tête fine, de beaux yeux noirs, une longue queue ébouriffée qu’il ne cessait de se lécher. Noisette inspirait la douceur. Son pelage soyeux était l’un de ses atouts, de sa beauté incomparable.
 


… suite …

 

Un soir, après le dîner, je décidai d’en parler à mes parents :

« Pardon ? Tu veux adopter un écureuil ? Tes deux chats ne te suffisent pas ? fut surprit mon père.

- Mais tu es devenue folle ? s’énerva ma mère, et puis quoi encore ?

- Tu sais, ce n’ai pas évident d’apprivoiser un …

- Mais je l’ai déjà ! dis-je gaiement.

- Comment ?!! balbutia ma mère.

- Oui, il est dans ma chambre depuis une semaine, repris-je, il est magnifique !

- Dis-moi que je rêve. voulu se rassurer ma mère.

- Attendez un petit instant … »

Je revins avec Noisette dans les mains et mon père confirma :

« Effectivement, il est magnifique.

- Il s’appelle Noisette, les informai-je.

- Tu lui as même donner un nom ? se calma ma mère, attendrie.

- Oui, … mais … puis-je le garder ?

- Moi, je suis d’accord. répondit mon père.

- Ah bon ?

- Aller, s’il te plaît maman, regarde comme il est beau !

- Euh … hésita ma mère, bon d’accord, mais tu t’en occuperas !

- Oui ! … bien sûr. Dis-je, heureuse. »

Maintenant que Noisette faisait parti de notre famille, il fallait le présenter à tous, sans oublier les chats. Un jour, alors que Poussy-Cat dormait, je déposai Noisette à ses côtés, qui resta allongée. A son réveil, la vieille femelle, eut le comportement d’une maman, et se mit à lécher gentiment l’écureuil, sans même savoir que deux semaines auparavant elle voulait le tuer. Nickie, la jeune chatte et Noisette s’amusaient ensemble comme s’ils étaient frère et sœur.

Et moi, je passais mes journées à caresser et à admirer mes trois boules de poils qui se mélangeaient souvent lors d’une sieste commune.

C’était pendant la belle saison, j’étais confortablement allongée dans le hamac qui se trouvait à côté du petit bassin, j'étais seule et fière d’avoir réussi à apprivoiser un écureuil quand j’entendis un bruit étrange …………

 

 

J'avais je crois dans les six ans, peut-être sept. Nous nous étions rendus toute la famille à cette plage du "rocher manesmann" au Maroc, dans les années cinquante.

Mon père, après que nous ayons dinés s'allongea sous la "guitoune" une petite tente de plage multicolore qui nous procurait un peu d'ombre. En effet, mon père était dans la police et travaillait de nuit, il avait donc besoin de faire une petite sieste l'après-midi.

C'était marée basse, mon frère janot qui avait dix ans et moi décidâmes d'explorer ce rocher de la taille de trois ou quatre maisons, formant une petite île à quelques mètres de la plage ... à marée basse. Nous pûmes traverser cette distance en marchant à pieds dans l'eau, nous ne savions pas nager. Nous grimpâmes sur le rocher avec nos petits seaux de plage en plastique afin de ramasser des bigorneaux. Nous nous rendîmes à l'autre extrémité du rocher, coté océan. Ce rocher était hérissé de petites pointes et nous avions beaucoup de mal à avancer car nous n'avions pas de sandales plastique. Par ailleurs, il y avait une quantité innombrable de trous remplis d'eau qui regorgeaient d'oursins. Nous étions là, comme des explorateurs, seuls sur ce rocher.

Après un temps indéfini, nous fûmes stupéfaits de voir tout-à-coup une vague immense se briser devant nous, et les flots écumants envahirent le rocher. Nos pieds disparurent sous trente centimètres de mousse blanche et la peur nous envahit soudain, restant pétrifiés. L'écume se retira dans un ressac qui risquait de nous entrainer dans l'océan. Puis une deuxième vague, puis une troisième, nous n'osions pas bouger car sous cette écume, il y avait plein de trous dans les rochers. D'ailleurs, nous étions vraiment pétrifiés de peur en voyant ces vagues énormes se fracasser devant nous. Nous nous tenions par la mains et je nous voyais perdus, car personne ne savait que nous étions là.

Le souffle coupé et tremblant, je trouvais la force de lancer à mon frère un "adieu mon petit Janot". Telles étaient mes paroles. Que n'avais-je pas invoqué Dieu sans le savoir? En tournant la tête, aperçus notre père qui arrivait en courant, titubant, tombant, se relevant. Il arriva jusqu'à nous, nous prit sous les bras et nous ramena je ne sais plus comment, car l'eau avait monté et notre père ne savait pas nager non plus. Néanmoins, ce que je me souviens, c'est que nous étions assis près de la "guitoune" et que notre père avait les pieds tout écorchés. Notre mère essayait de lui enlever les épines d'oursin en grande quantité.

Quel bonheur d'avoir quelqu'un qui veille sur soi!

Aujourd'hui mon père n'est plus, mais je sais que lorsque je suis en danger, j'invoque le Dieu Tout Puissant!

 Gérard BRICOUT. France

 

 

Histoire de Karola

Croissant de soleil !

Une journée d'été, quand qu'il y avait plein de soleil, j'avais
16 ans l'âge où l'on croit au conte de fée. Je me promenais seule avec moi-même je parlais dans ma tête. Je rêvais au prince charmant et je me mettais en cette situation d'amour car je n'avais jamais aimé un garcon. Je me voyais dans ses bras le cour me transportait silencieusement dans sa musique de ses tics tacs. Mais un instant de distraction et je bouscule une personne toute surprise, je le regardais et il me fit un sourire alors j'ai su que c'était lui mon premier grand amour.


Car, j'entendais le tambour de mon cour si fort que j'avais l'impression que tout arrêtait pour moi, comme si je vivais dans un autre monde. Il me demandait, si je pouvais marcher avec lui avec sa voix douce, je lui répondit que cela me ferait plaisir.


Tout en parlant, on se présentait mais je n'écoutait même pas ce qu'il me racontait, je ne faisais que de le regarder dans le miroir de ses yeux. Et voilà qu'on se retrouve dans un parc, il me fit signe de m'asseoir pour mieux faire connaissance. Il était si mignon avec ses cheveux noirs et ses yeux claires sa bouche invitante et ses mains grandes et fortes.


Surtout la façon qu'il avait de me regarder et les gestes qu'il faisait en parlant m'envoûtait de désir comme si je le connaissais depuis toujours et il m'avait sûrement envoyez des tonnes d'amours et de désir. Je cherchais enfin la façon de pouvoir lui plaire j'avais l'air un peu confus et ne savais pas comment réagir à ses attentes. Soudain le silence autour de nous, il me regarda et il me dit tout simplement crois-tu à l'amour toi ! Oui, je crois au sentiment qu'une personne peut apporter à une autre sans savoir pourquoi, il se mit à sourire et il s'avançait vers moi, incapable


de bouger et de parler tout tournait autour de moi mon cour se laissait bercer ses mains sur mes épaules et d'un baiser doux je me laisse emporter vers la rue de mon cour dans le lit de ma main.



Soudain, j'attendis un bruit qui me fait sursauter et je réalise que je rêvais dans ma tête assis dans ce parc seul et que mon prince charmant avait disparu comme par enchantement. Le soleil était parti et que l'ombre de la nuit venait frapper à ma porte. Je n'avais que 16 ans et l'amour de mon cour avait soudain pris place à la réalité de la vie. Les yeux pleins de larmes et le cour sans espoir, je retournais vers la maison en pensant que peut-être un jour le soleil brillera de nouveaux et que cette fois-ci le prince charmant me tiendra la main et que le bonheur fera surface dans mon cour.
 

carolem.vachon@videotron.ca

 

 

Histoire de Lydie

Rencontre

Nous sommes arrivé mes parents, mes frères et moi dans ce territoire inconnu depuis maintenant six mois.

La vie s'écoule au fil des jours qui se suivent, maman s'occupe de nous deux avec beaucoup d'amour et de patience car nous ne sommes pas toujours des anges.

Mon père, tous les jours part à la même heure pour, dit-il, c'est sa phrase préféré "nourrir ses dévoreurs de vie". Le soir quand il rentre, un doux baiser sur notre front nous rassure.
Maman a tout préparé pour qu'autour de la table il ne manque rien, une prière et le repas peut commencer, bien sur je l'aide à débarrasser le couvert.

Pendant que mes frères jouent avec mon père, leur moment privilégié à eux. Moi, je l'aurais plus tard, quand, au coin de la cheminée il nous raconte des histoires, là, il me prend sur ses genoux et me serre très fort dans ses bras comme s'il avait peur de me perdre.
Que j'aime ces moments d'amour paternel!

Maintenant il faut allez se coucher car demain c'est le dernier jour d'école avant les vacances d'été. Pourtant je redoute ce moment, car, je n'ai pas réussi à me faire une amie, j'ai du mal à m'adapter, la vie est si différente à la campagne.
Que vais-je faire pendant toutes ces journées ?
Comment me distraire ?
La ville où j'ai mes amies est beaucoup trop loin, elles ne peuvent pas me rendre visite.
On verra, demain est un autre jour.

L'école est fini tous les élèves parlent de leur départ, moi non, nous ne pouvons partir, papa vient juste de trouver du travail et il n'est pas question de vacances.

La fin de journée ce déroule, je suis toujours dans mes pensées quand il est l'heure d'allez se coucher.
Je n'ai pas apprécié comme d'habitude la douceur du soir, mon père me connaissant bien me demande, il y a quelque chose qui te tracasse ? Je ne peut pas lui répondre que la douce chaleur du foyer familial ne me suffit plus que j'ai besoin d'une amie pour lui confié les secrets que l'on ne peut pas dire à ses parents, vivre les mêmes choses.

Soudain, j'ai honte. Pourquoi ? me plaindre, tout est là pour que je sois heureuse. Je monte me coucher et m'endors.

Le lendemain je me lève de bonne heure, je suis pressée d'allez voir tout ce qui m'entoure, c'est mon premier été dans la région, j'ai envie de tout découvrir.
Je me lave, déjeune et sors très vite.

Je marche longtemps, là au hasard, je découvre une rivière.
Je m'installe auprès d'un gros chêne.
Que ce paysage est beau ! Le soleil lance ses rayons, une douce chaleur m'envahi, les branches s'inclinent doucement sous la poussé du vent qui me permet de respirer.

Je ferme les yeux, ouvre les yeux, pour voir et revoir ce magnifique tableau que m'offre la nature. Que je regrette de ne pas avoir une amie pour lui faire partager ce que je ressens à ce moment là.

Je ne sais combien de jours passent mais je m'aperçois que j'aime ce qui m'entoure. Toujours fidèle à mon chêne, un livre à la main, je savoure ces moments de plénitude.

Ce jour là, en me rendant à mon havre de paix, je sent quelqu'un qui m'observe, de peur, je n'ose pas bouger.
De nouveau je sent ce regard insistant comme s'i me disait :
Allez retourne toi.

Je me relève doucement pour ne pas faire trop de bruit et là, je le vois, il est somptueux dans sa belle robe noire pas moins de cent mètre en face de moi. Nous nous fixons du regard comme pour nous rassurer mutuellement,
qui ! Osera faire le premier pas.

Je m'avance vers lui mais il se sauve très vite.
Déçu je regagne le chemin pour rentrer chez-moi, je ne parle à personne de ma fabuleuse rencontre.

Pendant une semaine encore nos regards se croisent. Je m'aperçois qu'il fait à chaque fois un ou deux pas de plus vers moi.
Je décide de patienter.

Aujourd'hui, il est là, prés de moi, je peut sentir son souffle, je sors de ma poche les morceaux de pommes que je prends avec moi à chaque promenade en gardant l'espoir que ce jour arrive.

Je tends la main, il se penche, sa langue est douce dans le creux.
De l'autre, je le caresse doucement sur son encolure, enfin il m'accepte dans son monde.

Je me lève toujours avec beaucoup de prudence, ne pas faire de grands gestes pour ne pas l'affolé, il se laisse faire comme si lui aussi avait besoin de se contact.

Je ne sais pas d'où il vient, mais à partir de ce jour, une grande amitié secrète est née entre nous qui je sais durera très longtemps.

Oh ! A propos, c'est un étalon que j'appelle Éclair.

Mais chut ! Il ne faut en parler à qui que ce soit.
Je compte sur vous.

 

chevalroux@free.fr

 

 

       

 

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