Poème de Sharkie
Mon voisin, mon ami
Vous, mon ami qui m’aimiez
D’un amour tendre, si peu voilé,
Si nous avions été de la même décennie,
J’avoue qu’il aurait pu être
Fort possible qu’il fût partagé.
J’avoue mon doux attachement
À nos causettes autour d’un bon café,
À la vue des regards jaseurs des gens,
Lors d’un déjeuner au Resto d’à côté.
Vous pensiez, parfois à tort,
Que je puisse être indisposée
D’être avec vous dû à notre différence d’âge.
Bien au contraire, cela me faisait plaisir :
Vous m’avez honorée en étant vous-même,
Depuis déjà quelques années, considéré
Comme un ami précieux et cher à mon cœur.
Combien de fois, vous m’avez réconfortée.
Parfois, même, sans le savoir.
Mes amis, comme vous le savez,
Sont rarissimes, puisque je ne m’entoure
Que de véritables amitiés.
Celles qui sont là, que le soleil brille
Ou que la tempête bouleverse
Tout mon univers en ivresse.
J’ai l’impression que nous avons
Été très près dans une autre vie.
Il me plaît de le croire;
Sinon, comment pourrions-nous
Expliquer la complicité
Qui règne entre nous deux ?
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