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Pour toi je mens
J’ai tout arrêté
Et me suis réfugié
Dans le mutisme de mon malheur
Dans la tristesse de ma douleur
Tandis qu’autour de moi
Tout me poussait à recommencer
A faire comme toi
Petite âme désespérée
J’ai entouré ton cœur
De mon souffle protecteur
Pour que plus jamais tu n’ai à pleurer
Pour que tu arrête de te mutiler
Je t’ai aidé là où je n’ai pu me sauver
A arrêter ce qui avait été ma délivrance
La tentation de te suivre était aisée
Mais au font de moi je savais le poison de cette délivrance
A toi petite âme encore si belle
Je ne voulais pas laisser
Le poison immortel
Te rendre dépendante du doux baiser
De la lame contre ta peau
Et la promesse d’une mort bien trop tôt
Si Elle murmure à l’intérieur de toi
Alors je la repousserai
Celle qui pourtant pour moi
Avait était si proche
Son parfum était enivrant
Ses mots apaisant
Sa silhouette omni présente
Je l’ai repoussée
Pour ne plus les faire pleurer
Mais sa présence me manque
Aujourd’hui je pleure
De voir les marques sur ton cœur
Et ces marques qu’au font je voudrai posséder
Et je regarde avec nostalgie mes cicatrices à demi effacée
Mais je veux te sauver
Alors pour toi je mets mes sentiments de coté
Mon malheur devient poussière
Et mon âme insensible
Ma vie se détourne de ma délivrance impossible
Et ta survie devient première
Je te mens pour ne pas te perdre
Mais je pleure de ma lâcheté
Je te mens pour ne pas que tu meures
Mais rien de tout ce que je dis ai vrai
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