Poème de Didounet
L’offrande
Lentement, le temps s’égraine,
L’étendue blanche se noircit
Doucement, les mots vont et viennent
Pour trouver la bonne place dans leur lit
Un s’échappe pendant que deux s’émissent
Fixer, traduire l’inspiration
Avant qu’elle ne se tarisse
Inspiration, expiration…
Des mots d’ici ou bien d’ailleurs
Qui feront rire, pleurer, penser,
Fidèles messagers d’un sculpteur
Aux œuvres d’hiver comme d’été
Silencieux, le soleil se lève
Le moment d’aller me coucher
En vous offrant cette douce sève
Qui, peut-être, saura vous toucher…
didierrichalet@hotmail.com
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