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Poème de Guylouanne
Oiseau de paradis
Il a posé sa tête sur mon sein
Et planté son bec dans mon cœur
Émerveillée par ce destin
Eblouie par tant de bonheur
Mon sommeil, tel celui d’un ange
Fut confiant, et si sage
Envoûté par l’idyllique frange
De ses plumes, j’en ai oublié ma peur
De l’inconnu
De son bec, il me libéra de ma chemise
En la retenant aux hanches
Pour admirer la couleur de ma robe
De ses plumes, sa caresse fut douce
Il ne tarda pas à me recouvrir
Pour me parer de ses couleurs
De sa plume il me vise
Me fait comprendre dans un murmure
Qu’il veut plus
Envahie d’un doux émoi
Je laisse aller ma chemise
Jusqu’à mes pieds
Puis ne se quittant pas des yeux
Je lissais de mes mains
Ses plumes si belles
Dans lesquelles je me réfugiais
Confiante, heureuse, comblée !
Son regard m’envoûtait
Je ne pouvais rien lui cacher
J’étais là pour lui
Libre d’accueillir son désir
Ou de le repousser
Pour un peu plus tard
Quand je serais prête à lui offrir
Le plus grand des vertiges
Mais c’est lui qui mène la danse…
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