Poème de Benjamin Deux
Mots d’ailes d’âme
Le jour se lève et j’me sens bien
Juste d’un doux rêve, de beaux lendemains
Mais un oiseau clame son chagrin
Perdu et loin des siens
Sa liberté est pire qu’une cage
Ses souvenirs sont des marécages
Où se noient tous les adages
De l’amour et du partage
Un doux soleil d’hiver effleure
Nos peaux, nos regards et nos cœurs
On se questionne, on est personne
Et on a un petit peu peur
Le vent te frôle et je frissonne
Le son de l’église sur nous résonne
On marche on rit, on se pardonne
Déjà toutes nos erreurs
Le vent et le soleil sont partis
La ville est si triste aujourd’hui
Sans toi, sans ton réconfort
Je suis un oiseau mort
Que de feuilles mortes sur l’espoir
De se dire que l’on n’a pas su voir
Les branches de l’amour
Si fragiles et illusoires
Si la vie est un miracle
Les sentiments n’en savent rien
Et n’ont d’yeux que pour la débâcle
D’être loin de l’un des siens
Mais toi à qui je pense
Tu n’as peut-être pas le choix
Bien que ton cœur soit en silence
J’aimerai qu’il vienne à moi
Je suis celui qui t’adore
Qui t’aime et qui t’attend
Et qui se hait d’aimer si fort
Et s’en repend…
benjamind@misterben.fr
|