Poème de Didounet
Le tueur de mort
La souris verte est morte
Elle ne trottera plus
J’ai fermé fort la porte
Comme si j’l’avais pas vu…
Paraît que j’suis mauvais
Maman dit « dangereux »
Si seulement je pouvais
Etre encore pire que ceux
Ceux qui m’ont mis au monde
Sans autorisation
Livré nu dans l’immonde
En une seule portion
Alors, regard en coin
Je les observe bien
Du faux dans chaque recoin
Vrai, il n’y a rien
De quel droit me jugent-ils ?
Sont-ils tous des dieux ?
Le bien est si futile
Et le mal bien trop vieux
On doit tous y passer
Alors, j’accélère
Je les fait trépasser
Enfin, je les libère…
J’ai tué la souris verte
elle n’aurait jamais dû
m’aimer en pure perte
je tue la mort, c’est vu ?
didierrichalet@hotmail.com
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