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Poème de conscience et état d'être

 

Poème de Niyonizigiye Célestin

Et ce jour inouï !

Comme un éclair qui surgit du ciel en un clin
D’oeil, la Trompette annoncera le grand déclin
Du monde et la fin de notre course terrestre
Dont l’issue est soit le bonheur soit le désastre.

Sans doute je serai dans cette grande fête
Où inéluctablement je te croiserai,
Tous les peuples rassemblés, toute nation prête
A être jugée. Là, le diable va errer
Avec les siens tentant de fuir les châtiments
Quand les exempts seront curieux des compliments.

Ma foi ! Saurai-je quand poindra ce jour de fête
Inconnu de nos têtes, et loué des prophètes ?

Les armes des redoutables, l’argent des riches
L’intelligence des surdoués disparaîtront.
Dans le même panier seront gueux et patrons.
Et ce sera impossible d’user des triches.

Le pendu verra son bourreau des temps lointains
Qui ne pourra plus lui infliger des douleurs,
L’opprimé reconnaîtra bien son oppresseur.
L’assassiné abordera son assassin.

Le raciste sollicitera la pitié
Auprès de ses marginalisés sans succès,
L’escroc cherchera en vain à se repentir
Craignant la coupe amère qui se fait sentir.
Seul le Juge Suprême, le Chef des vainqueurs
Pourra délibérer les reflets de nos coeurs.

Ainsi s’ouvrira le Saint Livre par le Juge,
Sur l’écran défilant nos actions en déluge
Les trouble-fêtes, abasourdis et tout perplexes
Devant cet événement inouï et complexe,
Où ils voient se projeter leurs plans de massacres
Où l’on assiste à leurs plaisanteries macabres
Où des coins sombres, des fonds obscurs de l’époque
Brillent. Où s’ajustent les mots dits à voix rauque.
Ils trembleront devant la force majestueuse.
En s’écriant: Pourtant la Bible n’est pas menteuse !

Ma foi ! Saurai-je quand poindra ce jour de fête
Inconnu de nos têtes, et loué des prophètes.

Le temps tant envié se pointant, visages pâles
Certains coeurs grelottant d’infractions colossales
Les innocents épargnés de l’appréhension
Tout humain entendra prononcer sa sanction.

Le tribunal clos, les hordes des criminels
Gagneront l’abîme éternel, où resteront
Regrettant de n’avoir pas été sentinelles.
Quant aux patients croyants élus, ils fêteront
La victoire écrasante du Rois des armées.
Et adieu l’anthropophagie qu’on acclamait,
Adieu la jalousie, la haine et la vengeance
Adieu les pleurs et cris, échos de nos souffrances
Adieu les fusillades, mères des disettes,
Adieu les nuits blanches, temps des tortures muettes,
Dans l’oubli tomberont vols, viols et sacrilèges
Source des nouvelles tristes qui nous enivrent.
Heureux, pauvres souffrants, persévérant de vivre ;
La joie sera vôtre au ciel aux siècles des siècles.
Amen.


jocelestin2001@yahoo.com

 

 

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