Texte de Sam
Ouah ! Ça va mieux
Bonjour.
J’espère ne pas trop te déranger ?
J’aimerais partager quelque chose avec toi.
Quelque chose que j’ai déjà vécu, et qu’en ce moment j’ai oublié.
Je me sens trop seul(e) pour pouvoir m’en souvenir.
Tu es la seule personne avec qui je peux en parler.
Ah oui.
Tu ignores qui je suis.
Je suis une information, prétendue répétitive, qui vit avec d’autres
informations, qui sont elles aussi souvent aussi répétitives.
J’espère que jusque là tu comprends ce que je dis ?
Nous plutôt que je, somme des informations, régulièrement ou
occasionnellement écrites sur un agenda.
Tu sais ce livre, avec une page par jour où un décideur écrit les
choses, qui pour lui sont importantes.
Pour que ce décideur puisse en nous lisant, se les rappeler.
Une information que ce décideur ou quelqu’un qui lirait pour lui cette
information, sache ce qu’il faut à un moment précis, ne pas oublier.
Tu comprends notre importance, et notre peur de ne pas être utilisé.
Nous n’avons aucun moyen sonore de pouvoir le prévenir.
Il lui faut absolument ouvrir l’agenda, et lire la bonne page, pour que
nous puissions faire notre travail.
Nous somme écrits sur un agenda qui n’est pas le même que celui de
l’année dernière, que nous avons oublié, mais c’est sur notre agenda
actuel. Nous nous y somme, cette année, habituées.
Ce qui me tracasse, et qui tracasse aussi ceux qui comme moi sont sur
lui hébergés, oui écrits, sur cet agenda,
C’est que notre agenda arrive en fin de vie, que nous allons devoir le
quitter, sans savoir ce que nous allons devenir.
Les décideurs qui remplissent notre agenda ont pris consciences, que le
nombre de pages à remplir, qui restaient libres d’écritures, diminuait.
Une des conséquences de ce que ces décideurs appellent être la fin de
l’année, et que cette fin d’année arrivait.
Ces décideurs envisagent de remplacer notre actuel et vieux compagnon,
oui notre agenda actuel, par un nouvel agenda que personne ne connait.
Ce serait une façon de vivre, une nécessité, que les décideurs
appellent, faire partie des choses cycliques.
Oui ces changements ou ces choses qui se reproduisent de la même manière
régulièrement, mes inscriptions prétendues répétitives, seraient
cycliques d’après eux.
Pour moi ces choses cycliques ça me semble compliqué, mais grâce à toi
je vais pouvoir vivre ces changements, avec plus de tranquillité.
Je ne sais pas par où je dois commencer.
Je vais essayer de t’expliquer, la naissance de mon inconfort, les
doutes qui m’ont progressivement envahi, à la suite d’observations
inexpliquées, qui se sont succédé.
Ma vie actuelle en quelques sortes.
Comment je vais devoirs entrer dans cette nouvelle façon de vivre et de
m’y adapter.
Tu es toujours là? Je t’en remercie.
Je suis donc, comme je te le disais, une information d’une répétitivité
hebdomadaire.
Je suis plus précisément une date de rendez-vous, qui arrive tous les
mercredis de chaque mois.
Le soir.
Sauf les jours fériés.
À la suite d’une préparation faite le lundi précédent.
Si celui-ci n’est pas férié.
Cela semble simple, n’est-ce pas?
J’ai ma place sur des pages régulières de l’agenda actuel,
Des places qui sont prévues, jusqu'à présent.
Je n’ai pas encore eu à craindre de disparaitre.
Quelques uns de mes avoisinants ont totalement disparus, nous nous en
somme aperçues, leur place reste vide.
Ces absences nous font peur.
Ça pourrait bien nous arriver à nous aussi.
D’après mes avoisinants, nous somme en décembre,
Ce mois est parait-il, particulier, à cause des moments de vie qui en
font partie.
Des restructurations, oui ces modifications de fonctionnements, oui de
ce que nous avons à faire, soit disant pour améliorer les informations
précédentes, où certaines disparaissent, pour le bien de celles qui
restent.
Des restructurations prétendues annuelles dont personne ne nous parle…
Nous, les disponibles sans droits aux chapitres. Nous nous trouvons
devant des choix qui ont lieux sans notre acceptation, où nous ne
pouvons rien faire, alors, que nos décideurs, jugent cela normal et bien
pour nous.
Nous sommes donc en décembre, nous avons eu tous les dimanches de
l’avant, la SAINT NICOLAS, la SAINT ABRAHAM, le solstice d’hiver, NOEL
avec tous ces préparatifs, la SAINT INNOCENT, et nous nous préparons
pour une drôle de fête qui n’est même pas sur notre agenda.
Déjà le mois précédent ces décideurs nous ont bousculés.
Ah oui, c’est de notre inconfort que tu aimerais que je te parle.
C’est vrai, c’est tellement plus facile, de se noyer de choses
rassurantes, pour éviter d’affronter ce qui dérange.
Alors, le mois qui était avant le mois, qui était avant ce mois-ci.
Ça te semble compliqué? Au mois d’octobre c’est plus simple.
Les décideurs ont déjà commencés à nous parler de cet agenda qu’ils
veulent nous imposer.
Ces décideurs osent prétendre, que ce qui se passe, c’est la même chose
que le début de notre agenda actuel.
Que par conséquent, toutes les plaintes d’incompréhensions, que je ou
plutôt nous, que nous sommes en train de nous créer, n’ont aucune raison
d’être.
Nos sous entendus ne seraient-ils pas une manière de cacher ces
ensembles de dires que nous savons être dérangeants. Pour moi c’est ce
qui m’arrive.
La peur de l’inconnue, ou de ce que nous imaginons que l’on nous cache,
fait naitre en nous un ennemi invisible, qui crée de la zizanie, oui des
choses qui nous font mettre en colère les uns contre les autres, là où
il n’y en a pas besoin. Moi c’est ce que je vis et qui me dérange.
Quand j’entends dire ces décideurs, qu’il n’y a pas de problème, c’est
facile pour eux.
Ces décideurs peuvent tourner les pages de l’agenda, retourner lire les
agendas précédents, imaginent déjà les contenus de ce nouvel agenda.
Ces décideurs vont même jusqu’à imaginer qu’il puisse exister d’autres
agendas après celui-là, sans nous expliquer ce que vont être nos
devenirs.
C’est vrai, je ne sais pas pour les autres, mais pour moi c’est vrai.
Nous avons, ou plutôt j’ai déjà des avoisinants qui ont disparus.
Oui ceux qui sont ou qui étaient écrits comme moi sur les pages de notre
agenda.
Des avoisinants qui sont partis pour toujours dans cet autre agenda.
Nous ou plutôt je, je ne sais même plus si ces anciens avoisinants
existent?
Si ces anciens avoisinants là où ils sont, sont bien?
Si ces anciens avoisinants ont été transformés?
Ces anciens avoisinants m’attendent-ils?
Y a-t-il une place là-bas pour moi?
Tu vois que d’incertitudes.
J’arrive à me souvenir de quelques pages précédentes.
Quand j’étais sur ces pages là, je savais ce qu’il m’arriverait
aujourd’hui.
Aujourd’hui… il n’y a plus d’autres pages sur cet agenda.
Alors que vais-je devenir?
Je fais des extrapolations de conjonctures comme le disent nos
décideurs.
Ça fait déjà pas mal de temps que j’existe.
Serais-je moi aussi arrivé à la fin de ma vie?
Quelqu’un le sait peut-être, mais n’a peut-être pas le droit de me le
dire.
Un de mes avoisinants va peut-être me remplacer?
Les décideurs lui en ont peut-être déjà parlé?
C’est dur à vivre de telles suspicions, oui quand je fais vivre en moi
des images, des impressions, comme si je pouvais faire une lecture dans
les pensées, dans les pensées des autres que je fabrique en moi, que les
autres pourraient avoir dans leur tête. Oh que c’est compliqué tout ça,
il faut que je le relise plus doucement.
Surtout si elles n’ont aucune raison d’être? Oui si c’est moi qui ai
tout imaginé.
Quand je veux empêcher ou obliger que quelque chose que je ne comprends
pas , que ce quelque chose ne puisse pas exister, oui quand c’est
surement vrai et que je ne veux pas que ce soit vrai, ou que quelque
chose va certainement arriver et que je ne veux pas que cela arrive…
J’imagine pouvoir retarder, oui rendre les choses compliquées ou faire
en sorte que ça ne se fasse pas tout de suite, retarder ce que je ne
maitrise pas, oui ce sur quoi je ne peux rien décider. Tu vois?
Au lieu de proposer, oui si te le préfères ce que j’aimerais bien, de
proposer des cheminements, oui si te le préfères ce que je ferais moi,
des cheminements qui me permettrait de mieux les vivre, oui les choses
que je ne comprends pas, en les comprenant cette fois, puisque c’est moi
qui dirais ce qu’elle devraient être, en y apportant le rassurant, oui
les choses que je comprendraient et qui ne me feraient plus peur, donc
en disant ce dont j’ai besoin. Tu n’aimes peut-être pas que je
t’explique des choses aussi simples?
OK ! Ce serait mieux si je pouvais demander sans ne rien imposer, mais
en montrant dans ce que je demanderais, les avantages pour tout le
monde, d’échanger des paroles avec des explications dessinées, en
proposant des simulations communiées, et mieux en proposant d’aider à ce
quelles soient respectées.
Tu préfèrerais peut-être avoir les explications ?
Ce nouvel agenda est surement le même que celui dans lequel je vis
actuellement, ce serait si simple que les décideurs me l’expliquent
comme un maitre d’école le fait pour ses élèves de cours préparatoire,
quand je ou plutôt nous, nous ne comprenons pas, nous devenons très vite
un enfant. Moi c’est comme cela que je suis.
J’ai cru comprendre, que je ferais le saut.
Une place m’est probablement prévue sur ce nouvel agenda?
Les décideurs m’ont à un certain moment laissé sous entendre que je
devais leur faire confiance.
Encore quelques jours à attendre.
De toute façon qu’est-ce que je peux faire d’autre.
Il me semble que tu as les mêmes pouvoirs que ces décideurs ?
Sauf ceux de savoir ce qu’ils comptent faire de moi plu tard.
Grace à ce que je viens de te livrer, je me sens plus calme, plus
rassuré, j’ose entrevoir un avenir qui puisse ressembler à celui que je
vis actuellement.
J’en suis de plus en plus convaincu.
Je vais retrouver et me reconstruire des repères rassurants, dans les
pages de ce nouvel agenda.
C’est bizarre…grâce à toi… ou plutôt en me lisant, tu m’as fait exister…
c’est une chose dont les décideurs n’ont plus le temps… ou du moins… une
façon d’être plus motivante manquante… ce que nous les éléments des
vivres dans le détail, que je suis ou que nous somme… nous aimerions
connaitre, ou surtout recevoir.
Si les décideurs savaient nous mettre en valeur, et non plus je, dans ce
qui nous avons de plus cher… le droit d’exister dans les fonctions que
ceux qui vivent de nous, sont en droit eux aussi, de pouvoir espérer que
nous assumerons à leur égard , c'est-à-dire nos devoirs et nos
obligations envers nous même et envers eux, tant que nos décideurs
accepteront de nous accorder leur confiance.
Tu te rends contre du chemin que nous venons de parcourir tous les deux?
D’une situation qui à toi comme à moi maintenant, une histoire qui nous
parait anodine, et de laquelle je me faisais toute une montagne…
La sérénité, ou quand je suis content de ce qui se passe en moi, la
sérénité nécessaire pour un bien vivre, pour un équilibre de ces vivres
en société, ou pour que nous ayons moins de stress, envie de donner
plus, être heureux ou heureuse, là tel que nous somme, cette petite
chose qui ne dépendraient que d’une simple prise de temps d’échanges…
que notre société hyper active se refuse à partager, cela semble
incroyable… maintenant que tu as lu ce texte, peux-tu envisager d’aider
d’autres personnes qui se sentent comme je l’étais… bloquée, pour vivre
plus écologiquement heureuses de façons humaines.
La vie continue. Bonne année, et que les gens apprennent à se parler.
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