Poème de Slivania
Tristesse
Il
plane sur la ville, un joyeux air de Noël
Une odeur de marron, de pain d’épice au miel
Les rues ont mis leurs plus belles parures
Emeraude, diamants, rubis, saphirs et dorures
Pourtant, cette magie n’a aucun effet sur moi
Une main glacée sur le cœur, je meurs de froid
Et cette douleur, à l’approche des fêtes qui grandit
Tu ne seras pas là avec nous, mon frère et ami
Je résiste comme je peux mais pour combien de temps ?
Je ne supporte plus tout ce bonheur, ces rires et chants
Alors que moi, mon cœur pleure un être si aimé et cher
Et que je reste impuissante devant le chagrin de notre mère
Tant pis ! Si quand je sors la tête de l’eau avec courage
D’autres insensibles me l’enfoncent avec force et rage
Ces gens oublient qu’un jour ou même un soir
Ils seront à ma place dans ce terrible désespoir
|