Poème de Tinou
Contemplation
Pour conjurer le froid,
J'ai cherché du bois,
J'ai allumé un beau grand feu,
Pour m'en mettre plein les yeux.
Assise, jambes tendues,
Sur le rebord de la cheminée,
Le regard perdu,
Je regardais les buches se consumer.
Une chaleur douce et réconfortante,
M'enveloppait,
Mieux qu'un châle en laine ne l'aurait fait.
Je me laissais peu à peu bercer
Par les crépitements
Du bois gémissant,
Les flammes arrogantes
Et dansantes
venaient à bout
De ce morceau d'arbre mort,
Le mettait à genoux,
Quel triste sort.
J'avais envie de lui crier
De ne pas se rendre,
De lutter,
Mais en vain,
Le feu s'est éteint ...
A la fois Anges et Démons,
Toujours, nous serons ...
martine467@hotmail.fr
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