Poème de La Fée Des Brumes
La Fée Brisée
De ses sanglots la Fée a tissé,
Une chrysalide sur un nuage hissée,
Un regard parfois sur ce vil monde,
A l’écart de cette vie immonde.
Brisés furent ses os, meurtrie fût sa chair,
S’avilit son esprit, s’installa le calvaire.
Des larmes de sang, toujours plus abondantes,
Laissent poindre une âme à la blessure béante.
Néanmoins elle aima encore et toujours,
Cacha cette infamie au monde, par Amour.
Jamais ne se réconciliera avec la vie,
Imagina un monde parallèle pour sa survie.
Un Cœur écorché dans un corps blessé… !!!
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