Poème de Sam
Oublie de surplus
Ce que je ne peux plus te
dire.
Je vais essayer de l’écrire.
En des choses que tu pourras lire,
Sans que tu veuilles me le dire.
Je t’aime toujours beaucoup crois-moi.
Certains tatouages ne s’effacent pas,
Je peux les recouvrir pour toi.
De grâce, ne les recherche pas.
A l’image de ce mur Sali,
Que l’armistice a peint en blanc,
A ne plus gratter aujourd’hui.
J’ose espérer que tu feras
Comme tu aimais le faire avant
Des sourires aussi beaux que ça.
Ce mur Sali que l’armistice a peint en blanc ? Tu va le lire. Un homme
et une femme ont eu l’intelligence d’exprimer leurs vengeances mutuelles
en salissant un mur blanc. A coups de traces de chaussures, de crachas,
de mains sales, et de tout ce qui pouvait être possible. Les énergies
étant consommées, le mur fut repeint en blanc. Au petit matin, un tag
noir re salissait le mur. L’homme demanda à la femme "pourquoi ?" en
grattant le mur la femme dit à l’homme ; il y a des traces en dessous.
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