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Poème triste

 

Poème de Charles Delabrousse

Jours de vent

Cœur sensible d’un être sublime
Mon âme va trop longtemps enchaînée
Mon âme demeure toujours affamée
A la table de ce monde infirme
Ma vie dure encore vraiment longtemps
J’ai beaucoup attendu, marché tout le temps
J’ai longtemps été à l’écoute des voix
Aucune ne semble m’interpeller hélas !
J’ai bien tout observé mais ne vois
Que ces mêmes ombres qui me lassent
Cœur sensible d’un être éblouissant
Mon corps est plein de choses sordides
Alors que mon cœur lui est vide
Alors que mes jours vont s’assombrissant...

C’est toi qui guida
Mes premiers pas
Et ouvris mes yeux
Sur l’Amour
Jusque-là mes lèvres
N’osèrent goûter
A la coupe de ce vin
Aujourd’hui enivré par toi
Tu t’en vas
Tu t’en vas si brusquement
Comme dans ce rêve
Où presque emporté
Le sommeil nous fausse compagnie.

Seigneur, entend ma voix
Entend ma voix et tend moi la main
Tend-moi la main
Et conduis-moi vers la lumière
Comme toi j’ai été livré par l’Homme
Tout comme toi je n’ai trouvé place
Parce que trop indigent
Seulement toi tu es Dieu, fils de Dieu
Et moi rien qu’un pauvre mortel
Tu t’en vas dès cette heure vers ton père
Mais moi, moi je retourne à la poussière.


chartraore@hotmail.com
 

 

 

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