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Poème de Vincent Beauvisage
Lettre à Marion
Ma Marion
Ma passion
Ma belle, je suis déçu
De mes jours, il ne reste plus
Que ce le gris du ciel, et le noir
De mon triste désespoir
Je te croyais différente
Non pas sans faiblesse
Mais pas si méchante
Toi, reine de ma détresse.
Je te voyais seulement celle
Qui changerait ma vie
Mais, jeune cruelle
Tu as hanté mes nuits
Puis brisée mon âme
En me méprisant
Me traitant d’infâme
M’ignorant, m’insultant.
Je voulais faire ton bonheur
Je voulais être ton lierre
Etre ta lumière, ton cœur
Quelqu’un dont tu serais fier
Mais, que suis-je, à la fin ?
Un souvenir qui s’efface
Un deuil, un défunt
Dont tu oublies toutes les traces
Tu m’as détesté, enlevé ton amitié
Mais je sais quoi faire.
Moi mort, j’aurais ta pitié
Et je ne vivrais plus l’enfer
Adieu, je t’aime, pour toujours
Et tu regrettera un jour
De ne m’avoir aimé
Qu’après m’avoir tué
vincent7121992@hotmail.fr
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