Poème de Sam
Gerbage
Sous mon parapluie chantant,
Un trottoir m’offre son chemin.
Sur le voiturage passant,
Les bordures bloquent des bassins.
Un bolide deux roues m’asperge.
L’ampleur de mes cris l’arrête.
Là ! Surpris ! Je quitte ma berge.
Lui patient, dénude sa tête.
Je vous prie de m’excuser
Ce partage n’est pas voulu.
Vous a-t-il beaucoup mouillé ?
Mon bas n’est pas équipé.
Votre eau, mes mots, reçus,
Votre compassion… J’ai aimé.
Les tords reconnus,
Rendent recevables les tensions,
Des sourires peuvent naître.
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