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Poème de vie

 

Poème de Abou AbdIllah

Froide patience

Que me veux-tu vie éphémère ?! Tu t'es mariée à tant de monde.
Amants d'une heure ne te regrettent mais s'en retournent dans leur tombe
Aux vues d'horreurs qu'à ton cou sombre ne feraient certes que s'embellir.
Les mains scellées, trinquaient pourtant avec l'amour et le désir.
Amère liqueur qu'un doux délire leur fera de force avaler.
Les pleurs des uns et rires des autres seront à jamais oubliés.
Pourquoi alors te comparer, à l'au-delà, tu le restreints.
A bras ouverts on y accueille comme des rois à leurs festins.
C'est un destin qu'il faut choisir, de patience qu'il faudra faire preuve.
Point d'inquiétude car en ce jour où l'on exposera nos oeuvres.
Bonté des Hommes, inexistante, ne sera plus entre leurs mains.
Mais à Un Roi du plus haut rang, Un Compatissant Souverain.
Qui par Sa Grâce, peine et angoisse, effacera à tout jamais
De la mémoire de ces coeurs depuis lesquels une foi émanait.
Demeure sans fin pour ce qu'ils font, en seront enfin héritiers
Alors qu'avant, en vain survivaient et n'inspiraient que pitié.
Où fuiront-ils, demandons-nous, ceux qui ne pensaient pas à ça.
Eux qui dansaient, aimaient et oubliaient la fin de cette vie-là.
Tant de regrets pour ces messieurs et nos hommages à ces mesdames.
Puis bienvenue à vous, chers hôtes, à la cérémonie du blâme.
Banquet de drame, d'effroi, de flammes, n'ayez pas honte de vous servir.
Triste et mesquin que le destin de qui ne voulait pas mourir.
Conviés pourtant à la raison, mais ils firent fi de Son présent.
Fervente réponse que fut la leur à tout ces appels indécents.
Mais l'incendie qui n'a que faire du manque de ponctualité
Sera à l'heure, non indécis dans toute sa monstruosité.
Car tu ne suis que ce que tu aimes et n'aimes que ce que tu touches
Et froide patience assèche ta gorge, toi qui n'as que l'eau à la bouche.
 

 

 

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