Poème de Sam
Je vis
J’ai des présences de vie,
Que j’aimerais partager.
Hélas ! Personne n’en veut.
Même les très vieux,
Qui ont déjà trouvé
Celles qui font leurs vies.
Pourquoi en parler ?
Cela ne change rien.
Elles sont bien là,
Et ne sont qu’à moi.
J’en prends soin
Faute de les oublier.
Quand j’étais un bébé, du moins de ce que mes parents m’en ont dit, et
de mon enfance, il me suffit de regarder les photographies, première
chute, première dent, la varicelle, etc. mon corps grandissait j’en
prenais très peu conscience. A mon adolescence, mon corps changeait avec
certaines présences qui devenaient de plus en plus différentes. Certains
yeux se complaisaient à être moqueurs, d’autres appréciaient en m’aidant
à rompre avec certaines incompréhensions pourtant nécessaires.
Maintenant, j’ai accumulé beaucoup de chose. Mon corps aussi. Il me les
rappels. Il sait me les faire vivre, ce dont je me passerais bien, il me
fait ça me prouver que je suis en vie.
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