Poème de Sam
Écoute et fait savoir
Certains mots peuvent faire très mal.
Mais, certains silences aussi.
Certaines attitudes aussi.
Vouloir tout taire est-ce normal ?
Sans vouloir se mettre à nu,
Sans peur de devoir choquer,
Un juste milieu à trouver.
Un chemin est attendu.
Ceux qui subissent doivent penser,
Aux comment le faire savoir.
A tous ces mal informés.
Certains inconforts existent.
Des précautions en devoirs.
Pour vivre dans ce qui existe.
Pour vivre libre avec les autres,
Comme eux les droits et devoirs,
Pour vivre des regards tout autres.
Vivre en citoyen entier,
Sans clauses discriminatoires,
Fier d’être tel et d’exister.
Souffrir seul(e) ne changeras pas.
Si tout le monde veut ces vouloirs,
L’inconfort disparaîtra.
Oui les vieux clichés existent, et existeront certainement encore
longtemps, si personne n’ose passer un peu de temps à savoir comment
démystifier certains préjugés, certains aprioris, certaines
transmissions non fondées, ou des transmissions qui n’ont plus lieu
d’être, quand des certitudes sont maintenant démontrables, et devraient
sécuriser les esprits, les façons de penser, us et coutumes, les mythes
qui eux ont la vie dure.
Oui j’entends… c’est facile à dire comme ça… surtout quand celui qui en
parle n’est pas concerné… ce sont souvent ceux-là qui savent le mieux ce
qu’ils aimeraient entendre, lire, comprendre, pour pouvoir assumer un
comportement, pour pouvoir devenir un ou une de ces bons colporteurs qui
semblent être nécessaires, de ce qui devrait être humainement vécu,
partagé, considéré comme étant un inconfort pas plus important que
certains handicaps, comme la perte d’une jambe, voyager en chariot
roulant, être du monde des non voyant ou des aveugles, être dur de la
feuille ou de ces sourds qui communique pas signes, ou de ces étrangers
qui ne savent pas comment s’exprimer dans une langue ou des us qu’ils ne
connaissent pas, inconforts difficiles à partager, auprès de non
concernés, qui ne voient pas l’utilité de devoir faire un effort, pour
cheminer avec une personne qu’ils ne connaissent pas.
Les médiatisations… sans volontaires, têtus, qui acceptent de se rendre
disponibles, qui acceptent d’entendre, de prendre le temps nécessaire
pour comprendre, et pour pouvoir enfin assumer la part de chemin qui
semble nécessaire à faire, pour que les possédants d’inconforts,
puissent ne plus avoir à y penser, autrement que comme des traitements
médicalisés à prendre, comme pour une grippe, une leucémie, ou toutes
autre formes de cancers. Alors là oui, les médiatisations pourrons faire
de l’humanitaire, qui pourrait déconditionner de tous ces chevaux de
frise, et ouvrir des espaces de consommateurs à des personnes qui
n’attendent que ça, comme ceux du troisième âge d’ailleurs.
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