Poème de vie de Sandrine

 

 

Être ce que l’on nait

 

A l’aube de mes quatre vingt printemps
Le passé fleurira sous mes yeux
Je repenserais à tout ce temps
Celui, qui m’a rendu vieux.

Je me souviendrais des fleurs des champs
Sous la rosée fraîche du matin
Je me souviendrais de l’enfant
Qui courait, par les chemins.

Je cacherais aussi les photos
Dans l’un des tiroirs d’une armoire
Et j’étoufferais tous mes mots
Dans mon dernier souffle, plein d’espoir.

A l’aube de mes quatre vingt printemps
Je me souviens encore du soleil
De mes racines, de tout ce temps
Je sombre dans un profond sommeil.


sandrino.d@orange.fr