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Se libérer de l'inconfort physique

 

Chapitre 2
Sous-chapitre B

La conscience de choisir

Pouvons-nous choisir quelque chose inconsciemment pour notre bien-être ? Si nous ne savons pas que nous imitons les choix des autres, pouvons-nous savoir ce que nous choisissons pour nous et qui nous sommes ? Comprenez-vous ce qui est écrit ici ? Choisir est également un résultat, soit celui de la conscience ou celui de l’inconscience. Alors, ce qui importe n’est pas de comprendre ce qu’est un choix, mais de comprendre ce qu’est la conscience et l’inconscience n’est-ce pas ?

Si nous ne sommes pas conscients de ce que la conscience est, tous nos choix ne sont pas exprimés librement, mais ils le sont selon des cadres de pensée et des croyances particulières provenant de l’environnement.

Une de ces croyances fortes est celle de suivre les choix de la masse, la foule, afin d’être identiques pour ne pas vivre de sentiments inconfortables et être pointés du doigt par les autres. Par ailleurs, nous observons que nous tous, cherchons à se mesurer, se comparer, à être compétitif pour prouver qui est le meilleur. En vérité, ce qui nous intéresse n’est pas d’être meilleur, mais d’exprimer nos différences reçues à la naissance. Cependant, inconsciemment nous désirons être identiques aux autres, être en sécurité et de l’autre coté nous désirons exprimer nos différences, pouvons-nous comprendre la contradiction, la confusion importante que nous vivons ?

Ainsi, nous créons le besoin et le désir d’être meilleur ou ce que l’ego est, lorsque nous sommes inconscients des choix pour notre bien-être.

Nos systèmes d’enseignement actuels empêchent la prise de conscience de ce que nous choisissons pour nous-mêmes en nous obligeant à choisir ce que nous devons choisir selon les croyances et les autorités qui dirigent. Alors, depuis notre naissance nous croyons choisir, mais ce n’est qu’une illusion tant et aussi longtemps que nous ne sommes pas conscients de ce que la conscience est.

Nous sommes même habitués à créer des habitudes inconscientes pour faire les choses automatiquement, parce que nous craignons de vivre des sentiments inconfortables qui pourraient ternir notre image personnelle devant les autres. Pour fermer la boucle, nous nions ensuite que nous avons peur. En vérité, nous vivons constamment dans la peur et dans l’inconscience. Ce qui pourrait nous en libérer est simplement le fait de voir ce qui est, de voir les choses telles qu’elles sont.

La peur du jugement des autres est quelque chose de tellement ancré dans nos croyances ou habitudes inconscientes que pour en prendre conscience, nous avons à vivre quelque chose d’extrêmement inconfortable pour nous réveiller. C’est ce que nous recréons lorsque nous refusons de voir les choses telles qu’elles sont. La vie est parfaite telle qu’elle est et plus nous cherchons le confort, la sécurité, la gloire et la reconnaissance, plus nous vivons dans la peur et plus nous créons inconsciemment des sentiments inconfortables qui sont en réalité des cadeaux précieux pour nous permettre de se connaître et s’aimer, donc de revenir chez nous.

Observons nos vies pour voir le seul mouvement que nous faisons, soit celui entre quelque chose d’inconfortable vers un but agréable, n’est-ce pas ainsi que notre vie est ? Est-ce un choix ou est-ce une habitude inconsciente ? Plus nous pratiquons ce mouvement de fuite, plus nous donnons de la force à notre habitude de fuir ou notre habitude de vivre dans la peur. Demandons-nous si nous avons choisi librement cette façon de vivre ? Nous avons hérité de la peur de ceux qui sont nés avant nous et eux l’ont hérité de ceux avant eux.

Jamais je n’ai pu prendre conscience de ce mouvement que je faisais pour fuir ce qui est et jamais je me suis aperçu de ce qu’est la conscience afin de choisir véritablement. Je me suis tellement créé de sentiments inconfortables, qu’ils ont été les plus merveilleux cadeaux que je me suis donné afin de comprendre et me réveiller des croyances profondes. J’étais confus sans le savoir. Alors, tous ce que je choisissais l’était également, car l’environnement m’a conditionné à ne pas choisir mon bien-être, mais à devenir comme tout le monde, à devenir une image respectable et conforme aux croyances de la société pour satisfaire les désirs de ceux au pouvoir.

Je ne sais pas si vous avez pris conscience de ce que je suis entrain de faire maintenant concernant le sous-chapitre de la conscience de choisir. Si vous ne l’êtes pas c’est très bien, parce que la conscience entre en existence lorsque nous comprenons et acceptons notre inconscience.

Ainsi, au lieu de vous expliquer ce que la conscience devrait être, je vous communique ce qui est actuellement, alors vous êtes totalement libre de percevoir ce qui « est » et non être obligé de croire par la peur ou l’autorité de ce qui devrait être. Maintenant vous avez l’information de ce qui est et vous avez en vous l’information de ce qui n’est pas par rapport à ce qui est selon votre entière liberté. Vous avez également la possibilité de nier ma perception de ce qui est, car je comprends qu’il y a plus qu’un point de vue.

C’est dans cette conscience entre ce qui est conscient et inconscient selon notre propre perception que nous pouvons exprimer nos choix véritables lorsque l’esprit s’est libérer de l’emprise des croyances et des jugements. Cette libération n’est pas en se débarrassant de quelque chose, mais en demeurant avec pour que l’information se révèle à nous sans effort.

Maintenant, sommes-nous un peu plus conscients de la conscience et pouvons-nous choisir le bien-être de soi ? En vérité, nous ne pouvons pas choisir sans la conscience de soi, car comment pouvons-nous être libre avant tout ? Si nous choisissons sans avoir toute l’information entre ce qui est et ce qui n’est pas, comment savoir que notre choix est celui qui nous convient ?

Cette preuve ou cette mesure est très simple à vérifier, il suffit de sentir en nous comment nous sommes actuellement. Toutefois, ceci peut-être très difficile si nous avons été conditionnés selon les autres à sentir ce que nous devrions être, soit une sensation.

Désirer être selon les autres est en vérité la négation de soi ou la peur, alors si nous ne sommes pas certains de nos sentiments, il devient évident qu’ils ne sont pas nos sentiments, mais des sensations pour les fuir. D’un autre coté, si nous sommes convaincus qu’ils sont nos sentiments, comment sommes-nous libérer des sentiments inconfortables que l’environnement nous a conditionné à vivre selon les idéaux des autres ?

Se peut-il que nous soyons ceux qui ont jugé et conditionné les autres à vivre selon nos idéaux sans jamais sentir ce qu’est l’inconfort ? En vérité, il se pourrait fort bien que nous soyons ceux qui créent le plus de problèmes dans notre monde sans en être conscient, car jamais nous avons senti en nous ce que l’inconfort est. Nous vivons des sensations agréables et alors nous cherchons profondément à se faire reconnaître et recevoir la gloire des autres au moyen de notre bonté et de notre générosité, qui sont exposées devant les autres. C’est la vérité qui libère et non les efforts que nous faisons pour prouver que nous sommes aimables et gentils avec les autres.

Sans se connaître, sans être conscient de la conscience de qui nous sommes, nos choix sont contre notre propre nature et notre bien-être à tous. Il est inutile et inapproprié d’apporter des solutions à faire aux autres pour ainsi les conditionnés à devenir comme nous, ce qui n’est pas la liberté. Il est inutile d’enseigner aux autres comment faire ou comment être pour obtenir quelque chose, car ce n’est pas en retirant ou obtenant quelque chose de la vie, mais en apportant quelque chose à la vie que nous pourrions être bien.

Lorsque nous recevons quelque chose de nouveau, d’inconnu, désirons-nous l’utiliser immédiatement pour nos plaisirs et sensations agréables ou pour comprendre son fonctionnement, son contenu et sa structure d’abord ?

Nous arrivons en ce monde et ceux au pouvoir nous obligent par la peur et la culpabilité à satisfaire leur besoin et en vieillissant nous faisons la même chose inconsciemment. Nous utilisons les êtres humains pour obtenir d’eux quelque chose d’agréable et de sécurisant, car nous ne sommes pas responsables de notre bien-être, nous préférons accuser, critiquer, juger et blâmer les autres toute notre vie, au lieu de prendre quelque instant régulièrement pour observer ce fait tellement simple. Cependant, nous mettons l’importance sur l’accumulation de connaissance, qui nous empêche de voir la simplicité ici. Nous cherchons même à suivre les traditions et les croyances depuis des milliers d’années sans observer que ces mêmes croyances religieuses et sociales nous empêchent de nous connaître au moyen de nos relations entre nous. Ces croyances nous divisent et créent les guerres, mais nous ne voulons pas voir nos fondations erronées, car nous avons peur de simplement vivre.

Nous créons des conditions et des situations problématiques par notre inconscience de connaître le fonctionnement de soi-même ? Nous sommes l’outil de création par nos choix libres, mais si nous ne connaissons pas le fonctionnement de celui qui crée ou choisi, qu’arrivera t-il comme conséquences ?

Même ce livre est écrit très simplement, plusieurs personnes vont juger le contenu d’être trop compliqué, au lieu de voir leur propre vérité, soit une personne qui ne se connaît pas et qui ne désire pas se comprendre en relisant et en observant ce qu’ils font, pensent, disent et sentent. D’autres vont encore chercher des solutions à leur problème d’inconfort physique sans comprendre que la solution véritable d’un problème n’est pas dans une solution ou un moyen à faire, mais dans la compréhension du problème directement par celui qui le vit sans juger ou justifier.

Le plus drôle, c’est que je vais le communiquer des centaines de fois dans ce livre et très peu de gens vont s’en apercevoir, s’en rendre compte. Voilà ce que les croyances apportent de génération en génération.


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