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Se libérer de l'inconfort physique

 

Chapitre 3
Sous-chapitre B

Les échappatoires

Fuir, éviter, négliger, sauver, craindre, ne pas rester, ne pas demeurer, changer, refuser, juger, justifier, prouver, comparer, identifier et approuver, ne sont-ils pas des moyens ou solutions pour s’échapper du moment présent ? Pouvons-nous observer ce que notre pensée est actuellement ? Utilisons-nous cet outil formidable à bon escient ? Peut-être l’utilisons-nous pour inventer des échappatoires pour ne pas être avec soi-même ? Est-ce que nos décisions et nos actions sont engendrées par l’amour de soi ou par la négation de soi ?

Je vous en prie, veuillez ne pas vous juger, mais comprendre simplement que nous sommes conditionnés, hypnotisés par notre environnement à ne pas vivre dans la joie de chaque instant, mais dans la peur de vivre des sentiments inconfortables. Il n’y a pas de faute ou personne à blâmer, mais ce sont nos décisions, la plupart du temps inconscientes, qui créent les résultats observables dans notre monde. Il y a des choix qui fonctionnent et d’autres qui ne fonctionnent pas compte tenu de ce que nous voulons être, faire et avoir.

De quelle façon choisissons-nous ? Selon ce que nous sentons actuellement ou selon ce que nous pensons consciemment et inconsciemment ? Comment pouvons-nous faire la différence entre un sentiment et une pensée inconsciente ? Voilà peut-être la question la plus importante pour nous en ce moment.

Demandons-nous, combien de fois avons-nous choisi de faire ce que nous avions envie sans être jugé par les autres et par nous-mêmes ? Très rarement, en réalité nous avons choisi en fonction de ce que les autres nous disaient n’est-ce pas ? Depuis notre naissance, nos sentiments ont été jugés, écorchés, négligés et nous jugeons les sentiments des autres sans nous apercevoir de ce que nous faisons. Ainsi, pour ne pas déplaire aux autres et aussi pour ne pas se faire punir, notre réaction a été d’abdiquer en faveur des autres ayant de l’autorité et non de suivre nos vérités, nos sentiments.

Est-ce possible d’avoir créé une habitude inconsciente de ne pas respecter nos sentiments véritables ? Si c’est le cas, est-ce possible que ce que nous sentons est en vérité ce que nous croyons sentir ? Si nous croyons sentir un sentiment, est-ce une pensée inconsciente, une croyance ?

Que reste-t-il maintenant pour s’assurer par nous-même, si ce que nous sentons est ce que nous croyons sentir ? S’il vous plait, n’attendez pas que je vous dise la réponse et ainsi éviter de penser par vous-même, ce qui est encore une fois une échappatoire ? C’est dans l’incertitude que la vérité agit, donc de quoi sommes-nous incertain ici ? N’est-ce pas le fait que peut-être tout soit faux ? Comment prendre conscience de la vérité, de nos sentiments ? N’est-ce pas lorsque nous voyons, rions et prenons conscience que nous vivons dans les illusions et le faux ?

C’est à nous-mêmes, individuellement, d’observer si le vrai peut-être faux et que le faux peut-être vrai. Ne me croyez pas, vivez-le par vous-mêmes.

Nous parlons constamment de santé, de connaissances supérieures, de paix et d’amour tout en discutant et apportant des solutions pour y arriver. Est-ce que notre monde vit dans la joie, la paix, l’amour, la santé et l’harmonie ? Nous avons peur de parler de sentiments inconfortables, de maladies, de guerres, de conflits, de peurs, de mesquineries, de jalousies, d’égoïsmes et de pauvreté intérieure. Pourtant si nous observions directement ce qui est et non au travers nos préjugés et nos croyances, nous pourrions voir les illusions que nous créons pour fuir qui nous sommes.

 Si nous cherchons des solutions pour être en santé, en amour, en paix et en harmonie, se pourrait-il qu’actuellement nous soyons exactement l’opposé de ce que nous cherchons à être ? Comment pouvons-nous nous aimer quand nous refusons de voir la vérité de ce que nous sommes en ce moment ? Se pourrait-il que nos jugements de ce qui devrait être bien ou mal, sont ce qui nous empêchent de voir la vérité à chaque instant ?

Si je reconnais que je suis obèse, si je m’aime et m’accepte comme une personne menteuse, alors je ne cherche pas à prouver que je suis en santé ou honnête et ainsi créer des croyances ou des images d’une « bonne » personne et me perdre dans mes illusions. En vérité, la guérison est d’accepter, aimer ce qui est sans la juger ou la fuir au moyen du temps pour ensuite être libre de choisir ce que nous avons envie. Tout devient compliqué dès le moment où nous n’acceptons pas ce qui est.

Observons-nous dans nos actions, nos pensées et nos sentiments afin de voir et non croire le mouvement habituel que nous faisons pour éviter d’être avec l’instant présent, avec ce que nous sommes. Nous parlons constamment d’amour, mais nous avons peur d’être avec soi-même, n’est-ce pas suffisant pour comprendre que tout soit peut-être faux et illusoire ? La véritable question est, avons-nous peur de nous voir comme nous sommes ? Évitons de répondre à cette question, mais laissons-la entrer en nous et faire son chemin sans résister et sans chercher une idée.

Voyons ensemble ce que sont les échappatoires, les solutions que nous inventons pour chercher à être en santé physique ou tout autre confort et de là, comprendre ce qui est et non fuir ce qui est.

Si nous regardons directement, nous pouvons voir un mouvement entre ce qui est actuellement et ce qui devrait être, ce qui est inconfortable et ce qui devrait être agréable. Ainsi, nous visons une fin, un but que nous nommons la santé ou quelque chose que nous espérions tirer profit comme sensation agréable. Sommes-nous conscients que le début, le ce qui est inconfortable, est également une fin agréable d’un autre début inconfortable ? Quel est ce mouvement perpétuel et habituel que nous faisons sans être conscient ?

N’est-ce pas notre pensée qui crée le temps comme illusion afin d’arriver à un résultat ? Ainsi, nous vivons dans une contradiction, un conflit continuel entre ce qui est et ce qui devrait être. Ce qui devrait être est en réalité nos croyances et tradition, soit ce qui a été. Le ce qui devrait être et le ce qui a été sont une idée agréable et le ce qui est, est source de souffrance et de douleur lorsque nous cherchons une fin agréable mais illusoire. Quel est notre état d’être entre le début et la fin, soit le moment présent à chaque instant de notre vie ? En vérité, l’intervalle entre le moment présent et le futur est le moment présent de chaque instant de notre vie, soit ce qui est. Ainsi nous vivons dans la crainte toute notre vie en espérant arriver à des résultats agréables de courte durée.

Nous sommes craintifs et avec cet état d’être, nous voudrions devenir autre chose ? Comment un esprit apeuré peut-il créer quelque chose de non craintif ? Nous croyons que la discipline, la lutte, l’effort ou le travail ardu va permettre d’arriver à nos fins, mais en réalité nous sommes dans la confusion et dans la contradiction toute notre vie. Nous créons des problèmes dans nos relations par nos poursuites afin d’arriver à nos rêves ou nos idéaux illusoires pour fuir une personne que nous n’aimons pas. Tout ce qui nous empêche ou nous font obstacles à nos attentes, nous cherchons à le détruire et à le nuire pour obtenir nos gains et nos possessions égocentriques. Ensuite, nous affirmons que nous aimons les autres et cherchons à le prouver en donnant quelque chose pour soulager et compenser inconsciemment notre manque d’amour véritable.

Combien parmi nous, ont essayé des moyens et des solutions pour devenir en santé ? Combien ont eu l’intention d’accepter et d’aimer ce que nous sommes maintenant ? Il est inutile de répondre, mais peut-être serait-il utile de rire de soi-même et de voir nos poursuites illusoires pour fuir la vérité ? Nous avons cru que la discipline et la lutte sont le seul moyen d’arriver à quelque chose de valable. Nous avons lutté, résisté pour être en santé et nous luttons pour maintenir notre santé ou tout autre chose. Qu’est-ce que la lutte et la discipline ? Avons-nous pris conscience par nous-mêmes de ce point ?

Y a t-il discipline et effort lorsque nous faisons les choses que nous aimons ? Pouvons-nous arrêter de juger les enfants qu’ils ne connaissent rien de la vie ? Il se pourrait que ce soit les adultes qui ne connaissent rien de la vie, car ils cherchent constamment à la fuir n’est-ce pas ?

Qui sont malades ? Qui jugent constamment ? Qui blessent les autres ? Qui cherchent la guerre ? Qui mentent régulièrement ? Qui ont de la difficulté à être en relation paisible ? Qui sont inertes ? Qui cherchent la sécurité ? Nous pourrions continuer longtemps à parler, mais pouvons-nous voir la vérité sans la juger ?

Nous croyons et c’est là le problème, croire et non être. Croire est ce qui cause nos douleurs et nos malaises. La question n’est pas si c’est bien ou mal de croire, mais qu’elles sont nos croyances ?

Si nous croyons qu’une solution entre ce qui est et ce qui devrait être va nous apporter notre santé par la force et la discipline, alors nous agirons en conséquence. Si nous croyons qu’accepter et aimer ce que nous sommes est ce qui va apporter notre bien-être sans effort, alors nous agirons en conséquence. La motivation par la peur est une obligation, une discipline et la motivation par l’amour est ce qui lâche prise, une liberté. Quel est notre choix ici ? Fuir ce qui est ou ne pas fuir ce qui est ? Obtenir des plaisirs agréables de courte durée ou une joie permanente en acceptant la vie, soit ce qui est à chaque instant ?

Toutes sortes de solutions ont été inventées pour être en bonne santé, sauf celle de comprendre, se comprendre et s’aimer tel que nous sommes. Se pourrait-il que la véritable solution à tous nos problèmes serait non pas dans les solutions extérieures, mais en nous-mêmes ? Que l’amour soit ce que nous sommes à chaque instant et non ce que nous avons été ou ce que nous devrions être ?

Pour moi c’est évident, cependant pour vous je ne le sais pas et je ne suis pas ici pour vous imposer ou trans-former quelque chose, mais pour vous informer. C’est dans la liberté que nous pouvons exprimer qui nous sommes et non selon les idéaux des autres.

J’aimerais maintenant aborder avec vous le domaine des échappatoires ou solutions visant à être en santé, notre bien-être, afin de voir et comprendre ce qui est. Je vous avise que je ne jugerai aucune des solutions existantes, mais que j’aurai simplement l’intention de comprendre ce qui est. Il se pourrait bien que ce que nous comprenons soit perçu comme des jugements, car en vérité nous cherchons à défendre nos croyances profondes. Nous regarderons les choses telles qu’elles sont et non au travers nos croyances et nos idées pour qu’ensemble nous puissions comprendre, regarder si cela fonctionne ou non en vue d’être bien à chaque instant.

Toute solution pour éviter de voir ce qui est, de comprendre ce que nous vivons ou sommes actuellement en cet instant, est en réalité ce que la peur est. Toute solution extérieure à nous-mêmes est l’ignorance ou inconscience de se connaître, de comprendre le pouvoir que nous avons. Nous préférons compter sur les autres, car nous sommes habitués inconsciemment à nier qui nous sommes et à chercher les solutions chez les autres pour ne pas se faire juger lorsque notre propre idée ou solution ne fonctionne pas.

Ainsi, il nous semble plus facile de critiquer et juger les solutions des autres qui ne fonctionnent pas, au lieu de comprendre notre peur de se prendre en main et être responsable de nos choix. Alors, nous choisissons de ne pas suivre nos vérités, nos sentiments, car inconsciemment nous les jugeons et nous nous blessons.

Nous allons voir des spécialistes qui possèdent des connaissances, des idées, mais qui ne possèdent pas en cet instant la vérité perçue des sentiments. Nous avons la vérité et nous abdiquons en faveur de ceux qui ont des illusions ou des idées de ce qui devrait être ou a été la vérité. Nous allons consulter, chercher des conseils, des moyens pour être bien sans nous rendre compte que nous nions qui nous sommes, nous rejetons nos propres sentiments en échange de solutions. Nous sommes exploités et le peu d’entre-nous qui s’en aperçoivent, nous continuerons ainsi jusqu’à notre mort tout en vivant dans la souffrance et la douleur.

En vérité nous n’utilisons pas l’énergie vitale qui est en nous actuellement par nos sentiments et avons peur de simplement comprendre que nous vivons constamment dans la peur. Nous croyons et sommes convaincus que nous n’avons pas peur, que nous sommes plus grands que cela et ainsi nous jugeons la peur de médiocre ou de négatif. Ce refus de voir ce qui est, maintien et emprisonne la peur en nous. La peur n’est pas le contraire du courage ou de la bravoure, mais est la négation de ce qui est. Lorsque nous nions le présent, nous vivons dans le passé et l’avenir en tant qu’idée. Nous construisons le temps comme illusion pour fuir la vérité du moment. Pouvons-nous observer nos pensées et nos actions afin de nous rendre compte directement de notre façon de fuir nos sentiments inconfortables et ainsi éviter de comprendre le présent ?

Avons-nous peur d’être vrai en face des autres ? Si nous cherchons à montrer, à créer une image de qui nous sommes, c’est qu’effectivement nous avons peur d’être soi-même n’est-ce pas ? Alors, l’orgueil, l’ego, l’estime, l’image sont la démonstration de la peur. Pouvons-nous voir tout le cirque et les efforts que nous faisons pour protéger notre image personnelle ? Si nous cherchons à protéger quelque chose, n’est-ce pas la peur de perdre quelque chose ?

Bien que pour nous tous, chercher des solutions pour notre bien-être physique ou spirituel soit ce qui est habituel, en vérité ceci est simplement une façon pour fuir notre propre responsabilité de notre vie. Nous avons été conditionnés de génération en génération à baisser les yeux et la tête en face des gens instruits ou ceux au pouvoir sans jamais prendre conscience tout simplement de notre pouvoir. Les croyances nous ont maintenus dans cette façon d’être au lieu de nous libérer de ces habitudes qui font obstacles à notre joie, notre paix et notre amour. La vérité ne peut pas être accumulée par la pensée, elle est neuve à chaque instant.

En cherchant des solutions selon les autres, nous créons inconsciemment d’autres habitudes ou croyances qui encore une fois, nous empêchent de vivre bien. Nous devenons des adeptes, des disciples, des fanatiques envers celui ou le groupe qui nous apporte la solution agréable et sécurisante. Inconsciemment nous attaquons, jugeons, critiquons, justifions et même nous tuons tout ce qui ne cadre pas dans ce système de croyance et d’identification. Nous sommes fermés à tout ce qui est différent, nouveau et ensuite nous parlons d’ouverture d’esprit ou d’attitude positive.

Continuons à chercher les solutions à nos problèmes de bien-être selon les autres jusqu’à ce que nous soyons fatigués de lutter, tannés de souffrir et découragés de vivre dans le mensonge.

Chaque fois qu’une occasion inconfortable se présente, notre première réaction est de chercher une solution afin de fuir ce cadeau, ce moment magique que nous éprouvons en cet instant. Les jugements passés nous ont tellement fait mal, que nous voudrions ne plus jamais revivre ces sentiments. Alors nous croyons que cet inconfort est la pire chose que nous puissions avoir sans comprendre qu’un sentiment est simplement un résultat, une conséquence, un fait véritable nous informant de ce que nous avons créé inconsciemment dans la plupart des cas.

Nous vivons très peu de sentiments, car nous ne créons rien de nouveau. Ce que nous créons sont des répétitions et des imitations conformes aux valeurs des systèmes sociaux, politiques et religieux. Nous croyons sentir le bien-être, mais nous vivons de sensations au moyen de nos sens. Tout ce qui est agréable à la vue, au goût, au son, au toucher ou aux odeurs fait beaucoup de plaisir à notre corps. Lorsque nous évoluons consciemment, nos plaisirs évoluent également pour y inclure ceux de l’esprit et de l’âme.

Que faisons-nous lorsque nous souffrons et avons des douleurs physiques ? Avant de comprendre le sens de cette question, demandons-nous avant tout ce que nous faisons lorsque nous n’avons pas de souffrances ou douleurs physiques ? Habituellement nous ne faisons rien de nouveau pour être bien n’est-ce pas ? Nous sommes dans la sécurité et tout va pour le mieux. Cependant, nous sommes inconsciemment entrain de créer la cause agissante en nous par notre habitude de vivre dans la sécurité et le confort sans comprendre qu’il n’existe rien de permanent dans la vie. Le présent est toujours ce qui crée l’avenir et non l’idée de l’avenir qui va créer l’avenir.

Lorsque nous sommes à l’aise, qu’elle est notre état d’être du moment ? De demeurer statique, de rester dans notre sécurité, qui sont en réalité d’être permanent. Nous ne créons absolument rien de nouveau et nous voudrions rester immortels dans cette condition. En vérité, nous sommes entrain de créer nos sentiments inconfortables par notre ignorance de la loi universelle de cause à effet. Lorsque nous sommes en sécurité, nous sommes statiques et alors nous créons notre mort lentement jusqu’à ce qu’un sentiment inconfortable nous réveille de notre état de mort. Sans ces sentiments, comment pouvons-nous nous en rendre compte ?

Maintenant, lorsque nous vivons un sentiment inconfortable, un problème, nous cherchons une solution extérieure selon les habitudes acquises ou les croyances en demandant de l’aide à un spécialiste, un professionnel ou selon ce que la publicité nous informe dans le domaine qui nous intéresse. Cependant, ces croyances déforment la vérité actuelle en n’observant pas directement ce qui est. Nous demandons à quelqu’un qui vit en ce moment dans la sécurité et le conformisme, une information pour être bien ou nous achetons ce que la publicité nous fait croire. Ainsi, nous voudrions être bien en cherchant conseil à une personne qui n’a pas la vérité en lui et qui est entrain de créer actuellement une cause agissante de souffrance et de douleur pour lui-même.

Pourquoi ne pas demander à un juge de la cour supérieure comment faire pour être en bonne santé ou comment faire pour bien s’entendre avec les gens ? Nous sommes influencés et apeurés par ceux qui ont des connaissances sans observer ce que la personne est en ce moment.

Une des croyances la plus inconsciente que nous avons est celle de croire que la réponse à une question est une réponse ou solution. En vérité, ce n’est pas aux autres que nous devons poser une question, mais bien à nous même. La réponse se présentera à nous si nous sommes attentifs à ce qui est. Demander des solutions aux autres pour notre bien-être est simplement une indication d’une personne qui n’est pas libre et a peur d’expérimenter de nouvelles créations. C’est faire les choses qui apportent les mêmes résultats connus.

Nos problèmes de bien-être sont créés lorsque nous cherchons des solutions à l’extérieur de nous-mêmes en croyant qu’une source autoritaire possède le pouvoir. Ce n’est pas avec des connaissances passées que nous pouvons être libérés des problèmes, mais avec la sagesse de comprendre qu’un problème est toujours neuf. Ainsi, les connaissances sont l’obstacle majeur à cette compréhension, car l’approche est subordonnée à des croyances passées.

Observons ensemble les milliers de solutions pour notre bien-être. Il y a un fait très évident que chaque solution proposée demande de payer ou de donner quelque chose en retour n’est-ce pas ? Même ce livre que vous avez, un montant d’argent vous a été demandé en échange. Cependant, je suis conscient que la solution à votre bien-être ne se trouve pas dans ce livre, mais en vous. J’espère que ce livre vous permettra de prendre conscience que le véritable pouvoir n’est pas éloigné de vous.

Nous attendons qu’une chose aille mal physiquement ou spirituellement pour réagir et nous courons dans toutes les directions pour trouver quelqu’un ou quelque chose d’agréable et de sécurisant. Ceux qui voient notre désir, jouent avec nos sentiments inconfortables pour nous exploiter et nous voilà entrain de créer une habitude inconsciente qui nous emprisonnera. Par contre, nous avons en nous cette énergie vitale, cette véritable motivation pour agir, mais nous la mettons de coté pour écouter ceux qui ne l’ont pas. Ils ont peut-être des connaissances, des idées ou des solutions, mais ils n’ont pas cette chose si importante pour agir maintenant. Avoir des connaissances et des solutions sont simplement des idées, elles ne sont pas des énergies véritables pour agir.

Nous sommes prêts à agir immédiatement au moyen de nos sentiments inconfortables, nos vérités, par contre ceux qui pensent à agir, n’agiront jamais. Ils vont remettre cela à demain, ils vont se discipliner ou vont ordonner aux autres d’agir pour eux en apportant des excuses pour justifier leur manque d’initiative.

Nous écoutons des gens qui n’ont pas de motivation en eux actuellement et avec leurs idées nous pensons l’être ? Nous le sommes déjà, alors pourquoi s’en remettre à eux, pour ne plus être motivés, pour ne pas respecter nos sentiments ? L’action est toujours engendrée par l’intention, quelle est notre intention actuellement ? D’être bien, de prendre soin de nous et de s’aimer ou de fuir et de prouver quelque chose ?


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