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Se libérer de l'inconfort physique

 

Chapitre 4
Sous-chapitre A

La raison d’être du corps

Pour comprendre véritablement ce que signifie le pouvoir personnel, il est nécessaire de prendre conscience de ce qui n’est pas le pouvoir, au cas ou nous soyons conditionnés à croire, à penser que nous l’avons sans l’avoir. Posséder ou accumuler du savoir ou des connaissances n’est pas le véritable pouvoir, mais son absence. Avoir des idées et les transformer en action afin de vivre quelque chose d’agréable n’est rien que des mots qui créent des illusions. Laissons les gens dans leur ignorance et leur peur d’agir pour prendre conscience de la vérité, qui est le sentiment éprouvé.

Le pouvoir n’est pas l’accumulation de connaissance pour être à l’aise dans des sujets précis. Chercher à accumuler des connaissances est une peur d’être face à face avec le neuf, le présent, l’inconfortable. C’est un ego qui se protège en se préparant des idées et des paroles au cas ou quelque chose ou quelqu’un puisse connaître un sujet plus que lui-même. Ainsi il cherche à être le meilleur et le plus instruit sans comprendre et accepter que ce désir de fuir ait sa base dans la peur de comprendre le moment présent. La négation de ce qui est au moyen de ce qui a été ou ce qui devrait être. Nous observons directement un conditionnement profond de la pensée engendrée par la compétition ou la peur d’être un perdant.

Le véritable pouvoir permet d’être bien à chaque instant, alors la recherche d’un futur plus rose n’est jamais envisagée. Nous sommes conscients que nous créons le futur au moyen de ce que nous sommes actuellement. Il est indispensable de porter de plus en plus attention à ce que nous soyons pour provoquer les transformations désirées en toute liberté sans se discipliner ou lutter pour changer. Changer des habitudes par d’autres habitudes que nous croyons meilleurs reste toujours des habitudes.

Qu’est-ce qu’une habitude ? N’est-ce pas une chose que nous faisons inconsciemment ? Faire consciemment une chose pourrait apporter des inconforts, alors si c’est le cas, nous cherchons encore une fois à se débarrasser des sentiments inconfortables pour vivre dans la sécurité. Nous sommes conditionnés à changer nos habitudes négatives en habitudes positives sans comprendre avant tout ce qu’est une habitude. Nous jugeons les habitudes inconsciemment (positives ou négatives) et alors nous ne pouvons comprendre le mouvement de fuite que nous faisons selon des idéaux et non selon nos propres vérités.

Beaucoup d’informations existent concernant les bonnes habitudes et les bons principes à acquérir, mais pouvons-nous comprendre nos habitudes ? Comprendre ce mouvement de fuite en jugeant ce qui est, soit les mauvaises habitudes ? C’est l’esprit confus et ignorant qui juge, quel que soit son degré de connaissance académique, son niveau de réussite ou le travail qu’il exerce.

Toutes les maladies que nous avons, ont été créées selon nos habitudes inconscientes, qui sont en vérité nos croyances. Nous ne sommes pas conscients de cette seule et unique cause, ainsi nous cherchons des solutions extérieures à nous pour être bien. Cependant, lorsque nous avons l’intention de nous connaître, nos habitudes inconscientes se révèlent à nous sans efforts et par le fait même, nous pouvons nous en libérer avec amour.

Quelle est la raison d’être de notre corps ? Quelle est la raison d’être que nous croyons ? Pour s’assurer de comprendre notre vérité et non celle des autres ou la mienne, nous devons voir ce qui est et non ce qui devrait être ou a été. Notre éducation nous montre seulement ce qui devrait être, soit les illusions créées par des croyances passées.

Tout d’abord, nous observons depuis des milliers d’années, cette exploitation ou esclavage afin de combler les plaisirs de ceux qui contrôlent le pouvoir par la force militaire et judiciaire. Nous identifions ceci comme étant le gouvernement. Ils écrivent des déclarations de liberté, mais ils votent des lois et des règles empêchant l’expression de cette même liberté. Ils nous prennent des choses sans notre accord volontaire et ensuite ils punissent ceux qui font la même chose en les condamnant à la prison pour avoir voler. Ils contrôlent même l’enseignement pour ne pas créer une façon de penser libre de choisir. Je ne juge pas la politique, j’observe ce qui est. Au lieu de réduire les lois, ils en inventent de plus en plus pour éviter de comprendre ce qui est. Par conséquent, ils manipulent nos corps et nos esprits à faire ce qu’ils désirent pour eux.

Le problème est tellement simple qu’un enfant pourrait le comprendre facilement. Les politiciens croient que ce sont les lois et les règles qui donnent la liberté sans voir qu’elles apportent en vérité le manque de liberté. Ils n’ont pas l’intention de comprendre, de prendre conscience du problème, mais d’apporter une solution qu’ils appèlent un projet de loi. Réduire les lois c’est trop risquer pour perdre ce qu’ils ont acquis comme pouvoir et intérêts personnels.

Présentement nous avons besoin de certaines lois selon notre évolution actuelle, mais plus nous évoluerons et moins les lois et règles seront nécessaires.

Notre corps est actuellement utilisé pour produire un résultat économique pour un autre au moyen d’un travail à accomplir dans des conditions difficiles et dans bien des cas, inhumain. Nous vivons dans une habitude profonde de croire que la raison d’être du corps est pour travailler afin de gagner de l’argent. Nous sommes obligés de le faire pour ne pas mourir de faim et par manque de compassion par ceux qui dirigent. Ils ont suffisamment d’argent pour nourrir et loger tous les être humains sur cette planète, mais préfèrent en accumuler de plus en plus, tout en affirmant qu’ils sont libres de capitaliser sur les occasions existantes. En vérité, ils sont libres de mettre une plus grande valeur sur l’argent que sur l’amour et le bien-être.

Nous sommes donc confrontés à un urgent besoin quotidien qui nous écarte et nous éloigne de notre connaissance de soi et de notre bien-être. Nous sommes constamment concentrés sur un seul coté de notre vie, soit la survit sans véritablement prendre soin de notre corps.

Lorsque nous ouvrons la télévision, la radio, les journaux et autres médias, beaucoup d’informations sont transmises concernant des moyens pour soigner notre apparence, sommes-nous conscients de ce qui se passe en nous ? Ceux qui paient pour ces annonces le sont eux. Nous voulons bien paraître et avoir une forme extérieure attirante pour plaire aux autres, être beau ou belle n’est-ce pas ? Rarement nous observons ce qu’est l’apparence ou la beauté et alors nous sommes exploités facilement par ceux qui ont des avantages financiers pour vendre leurs produits et services. Ce sont les images répétitives qui nous font croire que la beauté ou la forme physique est un besoin pour notre corps.

Voyons ensemble ce qu’est la beauté, la forme, l’apparence ou le charme physique. Quelle est l’intention profonde de plaire aux autres ? Ne dites pas que c’est faux en affirmant que c’est pour notre bien-être. Nous cherchons à produire une image avec notre corps et une image n’est pas un sentiment de bien-être, mais une sensation que procure le fait de prouver quelque chose aux autres.

Plaire aux autres au moyen de la beauté n’est-il pas la peur d’agir personnellement afin de rencontrer quelqu’un ? Nous désirons voir les autres avancer vers nous au moyen de l’attirance sexuelle qui est naturelle en nous-même au lieu de suivre nos vérités. La beauté, le charme ou l’apparence nous procure cette sécurité n’est-ce pas ?

Ainsi, la recherche de la beauté physique est en vérité une forme de peur et éventuellement avec la décomposition du corps par le manque de mouvement, cette apparence vieillira et le charme également. Cette habitude de plaire et d’attirer les autres sans avoir l’initiative d’agir crée un isolement pour produire la souffrance.

Nous croyons fortement qu’une des raisons d’être de notre corps est pour plaire aux autres. Ce désir de plaire est source de contradiction engendrée par l’ignorance de se connaître et s’aimer selon les images que nous croyons être la vérité. Si je ne m’aime pas je n’en suis pas conscient, alors je vais chercher inconsciemment un moyen pour attirer les autres à m’aimer. Donc la beauté physique, l’attirance sexuelle et même la force physique sont des moyens pour être remarqué par les autres afin de compenser l’oublie de soi.

C’est très bien l’attirance sexuelle et la beauté, cependant sommes-nous deux à être attirés ou utilisons-nous ce charme pour éviter et fuir un sentiment inconfortable ? Demeurer statique en espérant l’action d’un autre pour compenser est en vérité une source de douleur et de souffrance éventuelle. Je le répète, nous sommes deux à être attirés et non trois. Cet imposteur se nomme l’intermédiaire d’un média qui cherche à profiter de nous en séparant la relation entre un qui agit et l’autre pas. Cet intermédiaire influence nos croyances et il n’est pas en relation avec nous deux, mais il nous fait croire en quelque chose pour nous faire sortir l’argent de nos poches.

La force physique est actuellement souvent utiliser pour faire la compétition entre les hommes, afin de savoir qui est le plus fort, le plus rapide, le plus développé et pour bien d’autres disciplines sportives qui procurent des sensations agréables de puissances sur les gens. En vérité, c’est l’ignorance de se connaître qui apporte cette recherche de sensation pour déterminer les gagnants et les plus applaudis. Nous croyons que les sports de compétition sont sains, mais ils sont exactement l’expression de nos états d’être actuels en cherchant à blesser, détruire, tuer et ridiculiser les autres, qui sont des rivales, pour obtenir de la gloire.

Ce qu’il y a d’ironique, ce sont nos mensonges que nous affirmons en déclarant que nous participons ensemble dans un climat de camaraderie et d’esprit sportif. Je ne suis pas entrain de juger les sports, mais entrain de voir les choses telles qu’elles sont au lieu de cacher cette vérité et faire comme tout le monde.

Nous pensons que la raison d’être de notre corps est de travailler à notre survie, chercher à plaire aux autres, garantir une sécurité d’emploi aux spécialistes de la santé ou faire de la compétition sportive. En continuant ainsi, nous pouvons créer des conséquences non désirées sans faire le lien entre nos croyances actuelles et les effets qui pourront être ressentis en nous demain. Observons les gens qui sont de plus en plus malades en vieillissant pour comprendre la fausseté de ces croyances. Les écouter raconter des excuses afin de recevoir de la sympathie et de la pitié est encore un autre moyen pour fuir la vérité. Leur donner raison, c’est accepter leurs croyances et ainsi inconsciemment, créer les mêmes croyances en nous.

Actuellement dans les nations bien nanties économiquement, un système de santé est bien structuré pour offrir des soins rapidement et gratuitement. Les gouvernements se félicitent et montrent les avantages qu’ils ont en comparaison avec les aux autres pays. Toutefois, il nous faut être très vigilant concernant l’aide apporter aux gens afin de ne pas les rendre complètement dépendant et incapable de prendre soin d’eux-mêmes. Nous vivons de plus en plus vieux, mais nous sommes de plus en plus longtemps malades. Quand quelque chose survient dans notre condition physique, nous réagissons en allant consulter un médecin, comme si nous n’étions pas capables de prendre soin de nous. Nous créons une habitude inconsciente, une croyance profonde que le système de santé (de maladie) et les individus y travaillant soit indispensable, sans observer que nous avons été trop loin dans cet abus de compter sur les autres pour notre bien-être.

Essayons d’imaginer notre vie sans médecins pour une durée d’un mois. Les premiers jours, presque tous ceux qui sont prisonniers de ce système vont s’objecter avec force en énumérant des excuses et des raisons pour éviter de voir les choses telles qu’elles sont. Il est essentiel de comprendre que nous sommes malades non pas physiquement, mais plutôt psychologiquement qui ensuite s’observe physiquement. Les médecins seront les premiers à dénoncer ceci comme étant inhumains en proclamant que les gens malades ont besoins d’eux pour guérir et sans leur aide et leur soin, ils pourront mourir. Avoir besoin de quelqu’un n’est pas l’amour, mais la peur et la dépendance.

En vérité, avec ou sans médecins, les gens meurent actuellement et ils continuent de souffrir même s’ils reçoivent des soins. La médecine a toujours été concentrée sur les effets et comment soigner la maladie, sans comprendre en profondeur et être attentive à la cause qui est toujours dans les habitudes inconscientes des gens. Elle s’intéresse seulement au diagnostic, mais non au patient et ses habitudes inconscientes qui sont la cause agissante.

Il n’y a aucune prévention même si nous en parlons souvent. La prévention n’est pas une solution, mais une prise de conscience des habitudes inconscientes que nous pensons, disons et faisons incluant les médecins qui croient en leur puissance illusoire sur les gens. Assurément la source du problème est notre ignorance concernant le pouvoir que nous donnons aux médecins qui sont incapables de faire la prévention. Guérir quelqu’un sans comprendre et être conscient de la cause de la maladie est un mensonge qui donne avantage à ceux qui profitent et exploitent les gens.

Lorsque nous sommes conscients et acceptons sans jugement nos habitudes inconscientes, nous avons le pouvoir de nous transformer en totale liberté, ce qui signifie que nous choisissons de changer ou non. Ce changement est sans effort, car il s’appuie sur ce que nous sentons en cet instant et non sur ce que nous pensons ou les autres peuvent penser de ce qui devrait être. Si nous sommes conscients de nos habitudes de manger des aliments très gras ou de notre inertie qui crée l’obésité, alors si pour l’instant nous sommes bien dans cet état, pourquoi changer et plaire aux autres ?

Faire quelque chose par la lutte ou par la discipline ou contre notre bien-être, c’est ne pas s’accepter et s’aimer tel que nous sommes. Si nous choisissons autre chose, alors en cet instant notre motivation provient de notre vérité, de notre sentiment présent selon ce que nous choisissons et non selon le jugement des autres ou de soi-même.

Plusieurs personnes vont même juger ce dernier paragraphe d’insensé et c’est très bien. Par contre, j’aimerais simplement vous informer que depuis plusieurs années nous sommes envahis de publicité pour avoir un corps svelte et mince tout en nous obligeant à écouter les médecins, les spécialistes et les diététistes, pourtant sommes-nous plus nombreux à être obèses et malades ?

La peur n’a jamais modifié quelque chose avec amour, l’avez-vous remarquez ? Si vous avez envie de vivre en vous obligeant, vous forçant ou vous disciplinant toute votre vie, alors continuez à suivre les autres jusqu’à ce que les souffrances et les douleurs, que vous aurez créées par votre habitude inconsciente de vous identifier avec les plus forts soient intolérables et insupportables.

Le véritable pouvoir n’est pas le regroupement par l’identification, mais la prise de conscience que nous sommes suffisants et ainsi nous libérer des attachements de toutes sortes.

Voyons maintenant la raison d’être véritable de notre corps sans pour autant juger les autres aspects. Il se pourrait que j’aie tort concernant la relation véritable avec notre corps, mais je suis conscient qu’il me reste beaucoup de chemin sur la route de l’évolution. En fait, cette route n’a pas de fin et c’est la perfection de la vie.

Pour comprendre ce qu’est la raison d’être d’une chose, nous avions avant tout à prendre conscience de l’aspect relatif pour écarter une possibilité de conditionnement, de croyance de l’esprit et également créer une liberté de choix dans l’esprit. Cette précaution est celle de la conscience d’être afin de ne pas accepter un seul point de vue. Pour votre information, j’ai agi en conséquence depuis le début de ce livre sans vous en rendre compte et ne pas vous obliger à croire en moi.

Maintenant que nous sommes un peu plus près et que vous êtes un peu plus sensible à cette vérité, vous pouvez remarquer que je n’ai jamais essayé de vous imposer mon point de vue avec autorité. Je suis conscient que si j’ai entamé ce livre avec ce qui est écrit ici, vous auriez peut-être trouvé ce livre très complexe dans sa simplicité. Ainsi, je suis d’avis qu’il est maintenant approprié pour nous d’expliquer cette approche en observant ce qui est et ce qui n’est pas. C’est cette conscience qui confère la liberté et non un seul point de vue, un idéal pour atteindre la liberté.

Quelle est la raison d’être véritable de notre corps ? Tout d’abord, chercher la raison d’être de notre corps est en réalité un moyen de fuir par les mots, ce que signifie exactement une « raison d’être » Nous ajoutons le mot « corps » et ainsi nous sommes entrain de créer des illusions en se concentrant sur les définitions du mot corps et non sur la compréhension de ce qu’est une raison d’être. Il est extrêmement difficile de suivre ici, car nous avons une habitude très profonde de mettre ou d’ajouter des mots à d’autres mots et ainsi se perdre dans les mots sans comprendre le sens. En vérité, nous ajoutons inconsciemment des mots, car nous ne comprenons pas ou nous ne sommes pas conscients de ceux présents.

Pour bien comprendre le sens du dernier paragraphe, il faut avant tout comprendre ce que signifie une raison d’être avant de comprendre ce que signifie le mot corps. Si nous observons parler les gens et nous-mêmes, nous verrons facilement et directement ce mouvement de fuite au moyen des mots sans comprendre le sens. Le mot « de » est beaucoup utilisé pour ajouter des mots qui créent des séparations entre ce qui est véritable et ce qui est illusoire.

Demandons-nous dès lors, qu’est-ce qu’une raison d’être ? Comprendre ce qu’est une raison d’être, fait entrer sans effort toutes les raisons d’être des mots que nous voudrions mettre ensuite n’est-ce pas ? Comme la peur de mourir, la peur d’être blesser, etc., comprendre ce que la peur est, fait entrer en existence sans effort la compréhension de toutes les illusions que nous voudrions associer avec elle. Pouvons-nous voir toutes les complexités que nous créons au moyen des mots et des définitions que nous ajoutons constamment, au lieu de comprendre la base et la simplicité qui est la vérité présente ? 

La raison d’être n’est-elle pas l’existence, la nature, le rôle ou l’utilité d’un objet créé par une conscience organisée en vue de produire quelque chose de bien ? Pouvons-nous comprendre l’existence d’une chose qui n’est pas visible ? En vérité, nous devons voir l’effet visible pour affirmer son existence. Sans la matérialité, nous serions entrain de croire en des idéaux de toutes sortes. Les aspects visibles et invisibles sont indissociables.

Quel est le rôle, la fonction de notre corps ? N’est-ce pas pour agir, bouger, se mouvoir en vue de réaliser les choix libres de notre esprit afin de créer des sentiments de grandeur, d’amour, afin d’évoluer en conscience ?

Pour moi c’est évident, mon corps a la fonction de servir mon âme et non mon esprit en vue de sentir en moi qui je suis. Mon esprit est l’énergie pour créer, transformer l’information invisible de ma conscience en conséquences visibles et mes sentiments en sont ma vérité, les faits véritables. Ainsi mon bien-être n’est pas un but, mais ce que je sens à chaque instant.

Nous observons que le corps a comme raison d’être de se mouvoir, ainsi l’inertie ou la mort n’est pas sa nature. Notre corps existe pour le mouvement et lorsqu’il ne peut pas se mouvoir, il ne remplit pas son rôle adéquatement et il faiblit ou tombe malade pour rouiller et mourir prématurément.

Se libérer de l’inconfort physique, c’est prendre soin et être conscient de son bien-être physique à chaque instant afin de pouvoir être capable de bouger sans sentir de douleurs. Finalement, aimer son corps c’est comprendre sa raison d’être et prendre soin de son contenu invisible, sa structure visible et son fonctionnement qui est le mouvement.


Copyright © 2004, Les éditions Mélonic