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Se libérer de l'inconfort physique

 

Chapitre 4
Sous-chapitre D

Le fonctionnement

Nous avons observé la raison d’être de notre corps qui est le mouvement afin de pouvoir créer librement des sentiments d’être, mais actuellement nous l’utilisons pour créer des sensations d’une fin voulue selon nos croyances ou habitudes inconscientes. Le bien-être corporel est essentiel et nous avons pris conscience du contenu invisible et de la structure visible qui nous permet de valider ou mesurer les faits de ce bien-être à chaque instant. Toutefois, il nous reste maintenant à comprendre ce qui transforme cette information en véritable sentiment. C’est ici que nous tous avons de la difficulté à saisir la différence entre les idées ou paroles et l’action. Nous sommes à l’aise avec nos idées et croyances qui sont simplement des constructions de mots pour fuir le moment présent au moyen du temps.

Les mots sont notre mémoire et le résultat est notre pensée. Sans mots, nous ne pourrions pas penser. Mais à quoi pensons-nous à chaque instant ? Avons-nous déjà observé ce que nous pensons constamment ? N’est-ce pas à demain ou à hier ? Nous désirons toujours quelque chose ou nous cherchons à garder ce que nous avons accumulé dans le passé, car nous avons peur de le perdre. En vérité, ceci nous empêche d’être motivé à chaque instant et ainsi nous n’agissons pas selon ce que nous sentons, mais selon ce que nous croyons ou pensons obtenir comme sensation. 

Le bien-être physique est une conséquence, un résultat maintenant et non une fin dans l’avenir. Accumuler des connaissances sur notre corps interne et externe est insuffisant pour être bien. Il n’y a pas de nouvelle prise de conscience qui est la source de toute transformation et il n’y a pas d’action pour exprimer cette même conscience. Les idées et les paroles sont superficielles concernant une expérience complète, parce qu'elles cherchent à fuir le présent au moyen des mots au lieu de comprendre. Il est très difficile d’agir, car ce qui donne l’impulsion à l’action est le présent en tant qu’énergie.

L’action du corps est le mouvement et sa raison d’être est d’exprimer notre véritable nature afin de créer des sentiments d’être pour ainsi évoluer en conscience. Ce qui donne l’impulsion à ce mouvement en est la conscience du fonctionnement. Prendre soin de notre corps c’est d’être attentif de ce qu’il nous communique à chaque instant au moyen des sentiments, des douleurs, des inconforts, des malaises et des sensations désagréables. Écouter les autres est simplement une négation de soi, une excuse pour pouvoir justifier notre irresponsabilité personnelle.

Pour prendre conscience du mouvement, nous devons comprendre d’abord ce que l’inertie est avant tout et non chercher à accumuler seulement des informations sur ce que le mouvement est. Il est également essentiel d’observer les conséquences que nous créons en nous sans se juger lorsque nous ne prenons pas soin de notre expression corporelle.

Une conséquence est simplement ce qui est et non un jugement bien ou mal sur ce qui est. Si nous sommes obèses ou cardiaques, il n’y a aucun jugement sur ces conséquences, ils sont ce qui est, c’est tout. Les gens de notre société jugent sans s’en rendre compte et alors nous créons des conséquences de culpabilité aux autres. Ils sont très rares les gens qui voient les jugements et encore plus rares ceux qui mettent un frein à ces agissements en refusant de vivre un sentiment de culpabilité créé par ces provocateurs de problèmes au moyen du jugement. En vérité, notre système de justice actuel est une démonstration de ce qu’est l’injustice et il encourage à nous venger et à punir les fautes commises exceptées celles de juger les autres. C’est le jugement qui créée comme conséquence l’injustice dans notre monde.

Donc, qu’arrive-t-il lorsque nous ne sommes pas en mouvement ? Pouvons-nous observer nos adultes pour comprendre facilement ce point de vue ? J’ai bien dit d’observer et non d’écouter nos adultes, me comprenez-vous ? Les paroles sont inutiles n’est-ce pas ? Dans presque tous les cas elles servent à justifier des comportements et des conséquences irresponsables en fuyant la vérité. Nous écoutons des gens qui sont immobiles et inertes en croyant que l’accumulation de connaissances selon de hautes études et des pratiques. En fait, ils pratiquent leur profession et non la pratique du mouvement lui-même, soient des sources informatives véritables et acceptables. Elles sont en vérité des sources « respectables » qui n’ont rien à voir avec la vérité.

Notre bien-être est la conséquence de notre ignorance ou inconscience de ce qu’est la raison d’être de notre corps que nous avons hérité de ceux nés avant nous. Ainsi nous cherchons à avoir une belle forme ou apparence au moyen de ce que nous mangeons, car nous avons été conditionnés à croire que les aliments sont les causes de notre apparence. D’autre croit que l’âge est la cause, beaucoup pense qu’il manque de temps, il y en a qui imaginent que nous ne faisons pas assez d’exercice et certain croit que nous devrions avoir plus de médecins. Toutes ces causes sont vérifiables et mesurables, cependant une véritable cause ne se mesure pas par nos esprits qui cherchent à prouver que leur point de vue est le meilleur par rapport aux autres, mais en prenant conscience qu’une seule et unique cause existe à tous nos problèmes de bien-être physique. Cette cause ne peut pas être recherchée, elle entre en existence lorsque le problème est compris en profondeur et en totalité. Nos esprits sont si superficiels qu’il est l’obstacle majeur à cette compréhension.

Même ici, peut-être que vous vous attendiez que je vous dise la cause de votre inconfort physique et ainsi satisfaire votre recherche, votre quête de désir sans comprendre le problème véritable. En vérité, je vous l’ai dite des centaines de fois depuis le début de ce livre, mais la question n’est pas si vous écoutez ou lisez, mais êtes-vous disposé à vous comprendre ? Avez-vous l’intention de vous connaître et vous aimez selon vous et non selon les autres incluant moi-même ?

Obtenir une réponse est le moyen le plus inconscient pour perdre son pouvoir personnel et ainsi vivre dans la peur. Satisfaire les exigences et désirs égocentriques des autres n’est pas l’amour de soi, mais l’obéissance, l’esclavage et limites que les autres nous imposent, créant ainsi des habitudes inconscientes profondes qui nous gardent prisonniers sans se rendre compte de cette prison.

Nous inventons des causes multiples à notre inconfort et nous croyons être ainsi intelligents, cependant malgré toute cette connaissance supérieure, avons-nous ou vivons-nous en harmonie avec notre corps et ceux des autres ? L’esprit croyant et conditionné par les habitudes inconscientes n’a pas résolu nos problèmes et jamais il va les résoudre, car il est lui-même la cause véritable de ces conséquences. Chercher à le dominer va encore créer les mêmes résultats, alors que nous reste-t-il ? S’en débarrasser serait une absurdité ? Si nous comprenons que nous ne pouvons pas fuir notre pensée conditionnée quoi que nous fassions, mais comprenons son mouvement directement et profondément, n’y a t-il pas transformation en cet instant ? C’est la vérité ou la conscience présente qui agit sur la cause et non l’esprit, qui lui réagit et cherche à fuir cette vérité au moyen du temps. L’esprit est réaction, il n’est pas la source de la création.

L’inertie est cette même réaction conditionnée qui cherche des solutions afin de fuir nos sentiments inconfortables. Il nous semble essentiel de comprendre le fonctionnement de notre corps afin de pouvoir prendre conscience et ensuite créer quelque chose de neuf qui ne soit pas une réaction inconsciente provenant de notre vieille pensée.

Tout mouvement est engendré par une énergie, que ce mouvement soit celui de la pensée qui cherche à fuir le présent ou que ce soit celui du corps, l’énergie est quelque chose d’invisible n’est-ce pas ? Le fonctionnement est le mécanisme qui transforme cette énergie en mouvement pour créer de la matière. Une matière est un fait, ce qui est ou tout simplement une conséquence. La matière n’est pas seulement un objet physique, c’est également quelque chose d’invisible comme nos sentiments, nos douleurs, nous sensations, nos pensées et notre mémoire.

Alors, nous observons que nous pouvons créer de la matière physique et également de la matière non physique à partir de rien du tout. C’est ce « rien du tout » qui nous intéresse, car il est l’information de toute chose et également ce qui transforme toute chose selon la matière choisie. En vérité, ce Rien du tout, Conscience pure, Intelligence infini, Dieu, Pouvoir suprême, Créateur ou tout autre nom, est la conscience pure de toute chose, mais pour se connaître, elle doit éprouver et créer en sentiment ce qu’elle est. Ainsi, ce qui transforme l’information en formation doit fonctionner librement, amoureusement, joyeusement, paisiblement et favorablement pour pouvoir remplir son rôle ou sa raison d’être n’est-ce pas ?

Connaissez-vous celui qui transforme la conscience d’être en sentiment d’être ? Connaissez-vous celui qui possède ce même pouvoir créateur ? Connaissez-vous celui qui a oublié ce qu’il est par les nombreuses croyances apprises de ces prédécesseurs ? Nous sommes chacun de nous essentiels et extrêmement importants aux yeux de ce « Rien du tout », personne n’est supérieur à un autre de n’importe quelle manière.

Ainsi, le fonctionnement du corps est l’information qui transforme nos désirs de l’esprit en réalité, mais sommes-nous conscients de ce fonctionnement énergétique ? De quelle façon en prenons-nous soin afin de pouvoir être capable de l’utiliser ?

D’abord, il est important de comprendre ce qui donne la force première pour faire fonctionner le corps. Cette impulsion est celle du désir de l’esprit, mais ce désir est engendré par la peur ou l’amour, par l’obligation ou la liberté, par la culpabilité ou l’acceptation, inconsciemment ou consciemment, par le temps ou le présent, le vieux ou le neuf. En vérité, la force première est toujours ce qui est, mais pour transformer librement ce qui est, nous devons avant tout comprendre ce qui n’est pas au cas ou ce qui est, n’est pas ce que nous croyons. Par exemple, nous croyons que notre système de justice est juste, cependant pour véritablement comprendre cette justice, nous avons à comprendre avant tout ce qu’est l’injustice au cas ou ce que nous croyons être la justice soit en vérité l’injustice. Sans ces deux points de vue, nous ne pourrions jamais être conscients de toute chose. Mais nous vivons actuellement qu’un seul point de vue des choses, soit celle des riches, des plus puissants et ceux au pouvoir. Donc nous créons des conditionnements ou croyances profondes et non une conscience relative entre les choix possibles.

Nous répétons constamment les mêmes comportements depuis des milliers d’années, parce que nous ne sommes pas conscients de ce qu’est la liberté d’être. Nous parlons de liberté, mais nous obligeons les autres à suivre nos lois et nos règles, ainsi nous ne faisons pas ce que nous parlons. Les systèmes de santé en sont un bel exemple. Quelle est la dernière fois qu’un médecin a-t-il fait prendre conscience à un patient des habitudes inconscientes qu’il pouvait avoir et des choix qui s’offrait à lui concernant son bien-être ? Quand avons-nous entendu raconter une expérience de bien-être physique d’un médecin qui ne cherchait pas la gloire d’être reconnu ?

Pour sentir le bien-être du mouvement à chaque instant, notre indicateur d’effort ou fait d’être est simplement notre niveau actuel d’essoufflement. Ainsi, la différence entre notre débit cardiaque au repos et celui à l’effort aérobic maximal (avec oxygène) est notre tolérance de bien-être. Me suivez-vous ?

Pour trouver notre fréquence maximale aérobic, il s’agit simplement de soustraire 220 moins notre âge (un bébé a 220 pulsations minute à la naissance) Pour connaître notre zone aérobic de bien-être en mouvement, notre essoufflement nous le confirme à chaque instant. En réalité, il se situe entre 60 % et 85 % de notre fréquence maximale. L’essoufflement commence à être un peu inconfortable vers 70 %.

Par exemple, j’avais une fréquence cardiaque au repos de 80 pulsations par minutes à l’âge de 30 ans. Donc une tolérance de 53 pulsations par minute avant d’atteindre un certain essoufflement (220-30 ans = 190 x 70 % = 133, donc 133-80 = 53) Ce nombre de 53 est la tolérance en ce moment et si nous imaginons que nous tous vieillissons, alors notre fréquence maximale aussi, alors si j’avais 50 ans avec la même pulsation au repos, alors cette tolérance serait à 39 au lieu de 53 (220-50 =170 x 70 % = 119-80 = 39 ) Nous observons que le manque de mouvement combiné au vieillissement du corps apporte des conditions désavantageuses.

D’un autre coté, je me souviens de mes 35 ans, j’avais une fréquence de 45 pulsations au repos, donc j’avais une tolérance de 85, ainsi mon bien être à chaque instant était plus facile qu’à 20 ans sans chercher à avoir une plus belle apparence ou une meilleure santé. En vérité, ils sont des heureux effets secondaires de ma conscience concernant la raison d’être et le fonctionnement de mon corps. Même aujourd’hui à 45 ans, j’ai une fréquence au repos de 52 pulsations par minute donc une tolérance de 71.

Plus le mouvement de notre corps dans la zone aérobic est continu et régulier, plus notre fréquence cardiaque au repos baisse et ainsi crée une tolérance de plus en plus grande pour produire un bien-être avantageux à chaque instant de notre vie. L’essentiel est d’être attentif à notre sentiment d’essoufflement et non à ce que notre esprit égocentrique et compétitif cherche à prouver en se comparant avec les autres. Lorsque nous commençons à être essoufflé, ceci indique que notre esprit cherche à être meilleur au lieu de comprendre que ce qui importe est le bien-être à chaque instant. Le bien-être dans le mouvement voilà le secret pour être bien et pour continuer à être bien.

Quand l’esprit cherche une sensation connue ou désir quelque chose à accomplir, à réaliser, à rêver, c’est à ce moment que nous créons les problèmes. Nous oublions notre bien-être d’instant en instant au profit du désir d’être, soit une image, une fin que nous voudrions montrer aux autres ou une sensation que nous aimerions répéter. Cependant, nous ne pouvons pas refaire les mêmes expériences et alors elles nous sont refusées et la souffrance se produit. Pour prouver et montrer que nous avons de la volonté, nous nous disciplinons, luttons et faisons des efforts pour obtenir des sensations encore plus fortes sans comprendre notre entêtement et notre ignorance.

En vérité, nous préférons lutter des mois et des mois pour obtenir une image et une sensation de courte durée. Nous croyons que ce sont les efforts qui apportent des résultats différents, mais nous ne sommes pas conscients que les résultats visés nous tiennent prisonniers des attentes. Ces résultats sont encore une fois dans le domaine du temps futur, de la durée. Nous cherchons constamment à trouver des solutions ou des moyens dans l’effort, sans comprendre qu’il suffit de vivre sans viser de résultat particulier dans l’avenir. Vivre sans se créer d’attentes, de buts et de rêves, mais comprendre ce que le bien-être est à chaque instant.

Voyons ensemble le simple fonctionnement de notre corps qui permet le mouvement et peut-être créer en nous une conscience profonde afin de pouvoir nous transformer pour sentir le bien-être à chaque instant de notre vie.

Comme le corps est un objet physique, un processus énergétique est donc nécessaire pour le mettre en mouvement, l’animé. Ce processus complexe est à la fois très simple lorsque nous l’abordons avec une pleine conscience et avec intention de se connaître. Observons-nous dans nos actions les plus simples de la vie pour se rendre compte de ce que nous faisons pour faire le plein d’énergie et ainsi comprendre de façon naturelle, ce que notre corps utilise pour se mouvoir.

D’abord il y a l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons, les aliments que nous mangeons, le soleil qui nous réchauffe, nos désirs de l’esprit et quoi d’autre comme énergie naturelle ? En vérité, nous les humains, polluons l’air, l’eau, les aliments et détruisons la couche qui nous protège du soleil pour satisfaire nos désirs de sensations, de pouvoir, de gratification et d’acquisitions. Ainsi l’énergie naturelle est devenue suspecte et dangereuse pour notre bien-être, mais si nous ne prenons pas soin de nous-mêmes, pouvons-nous véritablement prendre soin des autres ? La cause de tous nos conflits est cette inconscience que nous avons de ne pas prendre soin de nous, mais de chercher à combler nos désirs égocentriques provenant de la pensée prisonnière des croyances qui cherche à se réaliser, s’accomplir individuellement dans le futur.

Nos désirs actuellement sont presque tous en contradiction avec la vérité, ils ne sont jamais des désirs pour simplement vivre bien à chaque instant de la vie. Le bien-être véritable n’a pas de durée de temps, il est intemporel, voilà pourquoi nous cherchons constamment une sensation, une protection, un but, un rêve, une gratification et des possessions. Lorsque nous arrivons à obtenir ce que nous désirions, nous croyons que ceci est le succès, la réussite, la liberté, la sécurité, la reconnaissance. À l’intérieur de nous, nous sommes insatisfaits des résultats, car ils sont de courte durée et alors nous repartons encore une fois vers d’autres idéaux plus grands, nous l’espérons.

Nous vieillissons et devenons fatigués de ces poursuites, car nous avons négligé notre corps afin de poursuivre nos idéaux et alors nous regrettons sincèrement notre vie, mais sans le montrer aux autres pour ainsi protéger notre ego. Les plus jeunes croient devoir suivre les aînés et ne se rendent pas compte de cette supercherie. Nos vies sont faites de mensonges et nous cachons la vérité aux autres au lieu de les aider véritablement comme nous le disons si souvent. Aider n'est pas de donner ou apporter une solution, mais faire prendre conscience de ce qui est véritablement et des conséquences vécues pour ainsi avoir le plus d’information possible afin de faire des choix libres et avisés, compte tenu de ce que nous désirons vivre.

Pouvons-nous observer cette énergie du désir que nous utilisons inconsciemment contre nature ? Notre mouvement corporel à sa source énergétique dans ce désir et le comprendre pleinement fait entrer en existence ou fait circuler librement la véritable énergie. L’amour véritable utilise la liberté d’être comme désir pour finalement exprimer cet amour au moyen de notre corps.

Notre corps transforme et transporte l’énergie nécessaire afin de remplir trois fonctions vitales de notre corps. D’abord celle de maintenir une température interne confortable ou se protéger des conditions extérieures, celle de remplacer ou renouveler nos tissus cellulaires et finalement celle de créer de nouvelles énergies musculaires pour se mouvoir. Ainsi, ces trois éléments nous les nommons les lipides (gras), les protides (protéines) et les glucides (hydrate de carbone)

Pour connaître le pourcentage de ces éléments dont nous avons besoin, tout dépend de ce que nous désirons faire et non ce qui devrait être les normes ou les valeurs respectables de la société. Établir des normes, c’est imposer des choix, donc une non liberté contre nature qui crée des croyances ou habitudes inconscientes. L’important est d’expérimenter nos choix libres afin de pouvoir sentir notre amour et non de savoir ce qui est bien ou mal provenant d’une société primitive qui juge les choix des gens et ainsi pouvoir les contrôler.

Les aliments que nous mangeons et l’eau que nous buvons sont transformés par notre système (il n’est pas important de savoir quel système et se perdre dans les mots complexes) qui fait la distribution naturellement vers les tissus nécessitant de nouvelles énergies. Le sang est le conducteur qui transmet et transporte l’énergie, qu’elle soit de nature physique ou spirituelle comme l’impulsion du désir. Nous observons l’utilité du sang dans le fonctionnement de notre corps et de l’importance de le garder pure à une température idéale pour nous immuniser contre les corps étrangers et les conditions extérieures défavorables ou blessantes.

La pureté du sang est maintenue ou renouveler par l’air que nous introduisons dans nos poumons et de l’efficacité du cœur qui agit comme force motrice pour le transport du sang. Nous pouvons remarquer que lorsque la faim, la soif, le froid et l’essoufflement sont ressentis, nous réagissons naturellement sans y penser afin de combler un besoin naturel. Lorsque nous n’avons pas ces sentiments en ce moment et avons peur de manquer quelque chose dans l’avenir, alors nous créons une croyance néfaste à notre bien-être selon des idéaux ou des normes établies, alors nous réagissons contre nature.

Comme la raison d’être de notre corps est le mouvement, de quelle façon créons-nous et utilisons-nous l’énergie pour agir, se mouvoir ? Le sang est ce qui transporte l’énergie sollicitée par les muscles en accord avec nos désirs et aussi vers les tissus qui sont essentiels à notre protection et régénération. Cependant, notre corps fonctionne sans arrêt et il nous communique ses besoins naturellement et sans effort. Ce qui est important n’est pas de chercher à accumuler de plus en plus de connaissances sur lui par les mots, mais de comprendre simplement l’énergie nécessaire à son mouvement pour nos propres désirs conscients ou inconscients.

Lorsque l’intention d’un désir est choisie, nos muscles nécessaires sont sollicités immédiatement pour faire agir le corps en fonction du résultat de ce désir. Tout ce passe instantanément et inconsciemment en nous. Les muscles sont les tissus essentiels au mouvement du corps et il est donc naturel de leur fournir de l’énergie nouvelle pour les faire fonctionner efficacement si nous voulons véritablement créer notre désir. Le muscle cardiaque ou le cœur a besoin de fonctionner favorablement pour faire circuler le sang dans notre corps, alors il est donc celui qui agit comme fondation aux autres muscles. Le négliger ou oublier d’en prendre soin c’est négliger tous les autres muscles ainsi que les autres tissus.

Les énergies nécessaires aux muscles sont les glucides ou hydrates de carbone qui sont stockés en eux par l’effet de pratique ou d’utilisation. Alors lorsque nous sollicitons un muscle régulièrement, il devient de plus en plus efficace et facile à utiliser. Les muscles respiratoires ou poumons sont alors en mesure d’apporter une plus grande quantité d’air dans notre sang et aide à la circulation vers les muscles nécessaires à l’action.

Plus nous donnons de l’air à notre sang sans être essouffler, donc dans une zone aérobic favorable et agréable qui se situe vers 70 % de notre capacité maximale, et plus nous prenons soin de nous. En vérité, lorsque nous sollicitons régulièrement nos muscles, notre cœur devient de plus en plus efficace concernant son fonctionnement. Pour vérifier ce résultat, notre pulsation cardiaque au repos diminue pour créer une plus grande tolérance à l’essoufflement. La capacité du cœur est un résultat de notre capacité pulmonaire qui elle s’appuie sur la demande d’énergie aux muscles incluant celui du cœur.

C’est ce point essentiel qui est important de comprendre concernant le bien-être physique. Actuellement nous sommes conditionnés à montrer des images et des apparences de santé ou de beauté extérieure, par contre intérieurement il en est tout autrement. Le bien-être n’est pas selon une quelconque alimentation, programme, exercice ou médicament, mais bien d'être conscient de la raison d’être de notre corps qui est le mouvement pour agir en fonction de nos désirs. Cependant, sommes-nous conscients ou inconscients de la source de ces mêmes désirs ? Sont-ils créés selon notre entière liberté ou selon des croyances ou normes respectables de la société ?

Le pouvoir personnel est simplement de prendre conscience que nous sommes inconscients de notre bien-être. Nous croyons que le fait de croire en une idée, un principe, une théorie, un système, une solution, une autorité ou une nation va nous apporter notre sécurité ou notre protection. Mais pourquoi sommes-nous toujours entrain de chercher cette sécurité physique ou émotionnelle ? Se pourrait-il justement que nous cherchions quelque chose à l’extérieure de nous qui garantie une force, un pouvoir que nous croyions ne pas avoir intérieurement ? Si nous réagissons ainsi, est-ce possible que nous fuyons inconsciemment quelqu’un ou quelque chose que nous ayons peur de connaître ?

Se connaître dans nos relations avec les gens, les choses et les idées fait entrer en existence le véritable pouvoir de l’amour. L’esprit qui cherche la protection par des moyens ou solutions en dehors de l’être ne peut donc pas trouver ce pouvoir, il doit d’abord se comprendre avant tout.

Nous ne pouvons trouver la lumière au moyen de l’obscurité, nous devons comprendre l’obscurité avant tout et alors peut-être que la lumière viendra à nous.


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