Desseins d'humanité

 

 

Manuscrit Editions Livres Accueil Partenaires Nous rejoindre

 

  Desseins d'humanité

 

Avant-propos

Du haut de notre sphère, lorsque notre esprit pour un instant quitte ce temple qu’est notre corps, nous contemplons l’univers, cette immensité, puis nous nous arrêtons sur ce monde que l’on appelle la terre, si beau, si doux et si cruel à la fois, essayant de comprendre le pourquoi, le comment…

Nous avons soif de savoir, et tant de choses nous échappent, alors nous essayons de voir ce qui anime les hommes, leurs sentiments d’amour, leurs sentiments de haine… Nous ne les jugeons point, ni ne les condamnons… non, ils le feront eux-mêmes, et par leur conscience, chasseront leurs sombres dessseins... peut-être.

Point de limite il n’y a entre l’espace et le temps, mais le moment viendra où il faudra renaître, où le miséricordieux destin nous mènera à la lumière que nous espérons tous, illuminant ainsi nos âmes. Seront sereins les bons et les sages, ceux qui la conscience ne les torturera point. Les autres, par leur volonté, souffriront de ne pas avoir connu l’amour. Ayons pitié du mal car il souffre de lui-même, tant que de son cercle vicieux il ne pourra sortir. Ayons pitié de lui, mais sachons l’ignorer afin que dans nos âmes il ne laisse sa trace.

Du haut de notre sphère, nous contemplons ce monde si vétuste et si grandiose à la fois. Tant de pensées s’y mêlent, tant de courants contraires qui pourtant se ressemblent. Alors, nous cherchons la sagesse et la sérénité, que notre volonté soit en accord avec notre conscience.

Ce courant d’idées dans cet océan de pensées nous meurtri l’esprit de tant d’affirmations, de tant de négations. Au bout du chemin, la folie attend, patiente…

Libre est le fou qui n’a point de principes, ni de barrières qui entravent sa conscience. Mais la folie, aussi sereine soit-elle, cache parfois le vice sournois qui en chaque homme ne demande que de germer. La prudence est requise lorsque l’on recherche la sagesse, quand on tente de quitter ce monde conventionnel pour s’élever vers un monde plus spirituel.

Dans l’ombre de nos pensées, au fin fond de nos sentiments, et au plus profond de notre conscience, le mal dans toute son abjection attend ; il est une partie de nous. Cet élément mesquin et vicieux, si humain, ne demande que de progresser dans son œuvre néfaste, mais sans notre accord, ne serait-ce qu’une infime partie, il est impuissant. Il n’est pas une évidence que la lumière éclairant nos âmes soit celle que l’on croit, même lorsqu’elle soulage notre conscience… momentanément. Les hommes ont une interprétation de leurs actes, de leur justice, ainsi que religieuse, mais la justice et la religion ne sont-elles pas bien trop souvent controversées ?

La sagesse n’est pas encore accessible à tous, car la volonté doit être plus forte que l’envie ou la haine, et le chemin qui y mène est parsemé d’embûches.

Du haut de notre sphère, nous contemplons les hommes, les sages et les vils, leurs croyances, leurs certitudes, leurs envies, leurs folies…

Créateurs des religions, cause de moult holocaustes, de tant de tromperies et d’assouvissement. On veut croire encore en ces châteaux de cartes, mystères que le vent de la prophétie fera s’effondrer. Le règne du mal a fait son œuvre et l’obscurantisme inquisiteur a chassé les sages qui n’ont pu retransmettre leur savoir, égarant ainsi les arcanes ancestraux. Ceux qui ont échappé au doigt dénonciateur et mis au rang de l’hérésie, ont dû vivre retranchés et cachés des vils…

Sages, martyres du mal, quel fut votre destin, quel fut notre présent et quel sera notre avenir ?… Oh ! Homme, quels sont tes desseins ?


Copyright © 2004, Les éditions Mélonic