Texte de Babell
J'avais rêvé... de cette
rencontre
J'avais rêvé qu'elle ne soit que tendresse,complicité et quelques
maladresses
J'avais rêvé qu'il le soit tout comme moi,un peu sauvage dans un milieu
faussement social
J'avais rêvé qu'il me parle de lecture et me donne l'envie,a
nouveau,d'écriture
J'avais rêvé de rires,de pleurs,de douceur et de "gentilles bagarres"
avec tous nos égards
J'avais rêvé de lui confier mes erreurs,mes envies,mes passions,mes
folies
J'avais rêvé être là quand il sentirait la mélancolie de son passé et le
doute pour son futur
J'avais rêvé qu'il me fasse confiance,qu'il me prenne par la main pour
lui montrer son chemin
J'avais rêvé de son épaule qu'elle puisse me conduire vers mon destin et
me fier a ses dires
J'avais rêvé de cette rencontre,de cet ami... mais j'avais rêvé
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Texte de Martialou
Mon amie virtuelle mais réelle
Plus
passent les jours et plus de toi je me sens proche, j'imagine alors, au
gré de mes rêves tes cheveux volant au vent comme de la soie, tes yeux
en étoile dans lesquels moi, petit rien du tout, je veux me noyer pour
l'éternité. A toi qui me manque et qui me transporte dans un monde
magique pour toute une éternité.
S'étend autour de moi cette nuit d'été qui semble murmurer tout bas que
ce monde de rêve est un cadeau de toi. Jamais je n'aurais cru voir
autant de lumière, jamais je n'avais vu la paix si loin de moi dans le
mouvement où même les nuits sont jours. J'avais oublié qu'un instant
pouvait durer toujours lorsqu'un rayon de soleil vient frôler mon visage
devant mon écran.
Je m'invente des images, je crée un paradis où nul ne peut entrer, c'est
comme un monde endormi où tout n'est que rêve où la douce sensation de
l'irréalité réveille l'illusion de la vraie liberté. A errer comme
toujours, j'ai perdu mon chemin et face à l'horizon comme face à mon
destin, j'écoute dans le silence le chant de mes pensées qui me laisse
bercer par une douce musique.
Touché par ta tendresse c'est ma confiance qu'en toi je donne, car
lorsque je suis seul avec toi je sais que rien ne nous oppose. Les
caresses que dépose mes doigts sur mes touches font doucement et
voluptueusement sourire mes lèvres. Enivré par ton parfum que je m'aide
à deviner me fait tourner la tête les yeux fermés.
Je voudrais que tu consultes ton cour aussi souvent que ta montre quand
nous sommes ici ensemble. Je voudrais faire vibrer le désir qui sommeil
en toi, j'éveillerais même ton cour dormant. Mais l'heure est-elle venue
de te faire tous ces aveux ? Je préfère jouer avec les mots car ils ne
blesseront pas ma sensibilité. De cette façon, tu ne pourras pas refuser
l'amitié que je t'offre. Du moins, pas avant que tu ne découvres ce que
je rêve derrière cette lettre. Je rêve souvent que nous parlons en tête
à tête, c'est comme si j'entendrais le doux refrain de tes mots comme un
chant céleste perdu au fin fond de la galaxie. Même si les oiseaux nous
regardent d'un air moqueur, ton regard est si profond que j'ai
l'impression d'être unique à tes yeux. Puis ensuite, mon rêve s'estompe
comme une bougie que l'on souffle et qui ne donne que de la fumée qui
disparaît.
Je réalise que je suis un parmi tes nombreux amis, que rien de spécial
ne semble me différencier des autres. Alors dans ce cas là, mes yeux te
regardent avec une souffrance que tu ne vois pas. Suis-je celui qui fait
bondir les cours pour les faire souffrir ? Ce n'est pas le cas car c'est
comme si je serais enfermée dans la peur de te perdre.
Ce soir, le clair de lune me domine, je n'arrive pas à trouver le
sommeil, la fraîcheur entre dans ma chambre pour rendre ton absence
encore plus douloureuse. Mon esprit se retrouve emprisonné par
l'imagination de ton visage. En t'avouant ce que je ressens, j'ai peur
de te perdre, mais si je ne me trompe pas, cela sera ma plus belle
stupeur !!!
Je voudrais marcher vers le bonheur, mais la peur de te perdre
complètement me fige sur place. Je voudrais pouvoir vivre chaque instant
dans la joie d'un beau sourire. Toi l'amie de mes rêves, pourquoi
t'évanouis-tu quand la nuit tombe et que mes yeux se ferment jusqu'à
ce que la nuit s'achève ? Reste encore un peu pour réchauffer mon cour
grelottant. Quand je m'éveille je te cherche mais j'ai encore rêvé, tu
n'es pas près de moi, tu es juste dans ma tête et j'espère sincèrement
que tu ne vas pas sortir de cette virtualité.
Aujourd'hui si tu me dis stop, pour moi c'est pire qu'un coup de
poignard enfoncé dans le cour, je perdrais tout et cela pour toujours.
La relation d'amitié, on la cherche partout ici et ailleurs, pour que
toujours elle emplisse notre cour. Pour qu'elle nous apporte l'énergie
nécessaire à la vie, et souvent un peu d'air tout à la fois rare et
commun. Il suffit parfois de savoir tendre la main, pour trouver là où
on ne l'attendait pas, la raison de notre place ici, c'est qu'il nous
arrive souvent de ne pas voir, trop préoccupé par le manque d'espoir et
trop de penséesssssssssssss.
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Je ne sais combler le vide de mes heures passées sans toi et pour
distraire mon ennui j'écris ces mots là alors si j'écris des mots qui
sont souvent les mêmes, peut être un peu trop légers et peu sûrs
d'eux-mêmes, je continue à écrire sur cet écran avec mes pensées qui
t'appartiennent, des mots, toujours les mêmes, mais tout n'est pas si
facile, on ne peut pas fuir sa conscience... chassez le naturel, il
revient au gallot !
Martial, 57 ans depuis le 3 juillet 2007
martialou@club-internet.fr
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