Conte-5003

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Conte de Hervé Poirine, France

 

Ca s’est passé Hyères. Elle était Lille déserte que je voulais retrouver. Elle s’appelait Aude et était plutôt Gironde. Son corps se Cambrai à la moindre de mes caresses au creux de l’Aine, au Gray de mes désirs, mes Sens se laissaient emporter quand je baisais sa Pau au goût d’Orange, et je me sentais Apt à toutes les folies.

Sète Foix, nous fîmes l’amour cette nuit là, comme jamais ça ne m’était arrivé avec aucune Aix, je me sentais comme Ain Lyon que l’on Privas de nourriture, et jamais je ne Calais au cours de nos ébats.

 Savoie Lourdes accompagnait Lorient de nos désirs et à l’Aube, l’Allier de mes rêves Jura que nous ne nous quitterions plus. Je me sentais comme un Hérault, un chevalier des temps modernes emportant avec lui sa Cher et tendre vers la Gard la plus proche et visiter tous les pays du monde avec l’air Autun des conquérants.

 J’avais les atouts dans ma Manche, et Caen nous partîmes de la chambre Creuse de l’hôtel où nous avions consommé tant de Champagne, les choses prirent un Tours tout différent.

 Elle me Die de la payer, que pour qu’elle Vienne Troyes heures se faire chatouiller le Menton, malaxer les Loches, et labourer le Bas-Rhin par un Bourges sentant la Saumur qui lui raconte ses Vannes sur un Paris qu’il aurait fait avec des copains, la Somme n’était pas si élevée, que pendant ce temps elle aurait pu se faire Dijon dans la soirée et en Dinan dans un bon restaurant, qu’au lieu de ça, elle avait passé sa soirée à picoler Agen, et c’était pas bon pour son teint…

 Je me sentais comme un employé qu’on Limoges, un chat qu’on Castres,  et je ne pensais plus qu’à retrouver mon Cherbourg, mais la belle continue et me Thann, me dit que je suis Laon, que j’aurais besoin d’une Cannes ou d’un Thiers pour m’aider dans mes ébats, qu’elle n’a pas arrêté de regarder l’Eure, et qu’il ne faut surtout pas que je crois qu’elle Laval toutes mes conneries de grand amour, et qu’elle s’appelle Lorraine et pas Aude, et que…

 Je l’ai poussée de la Falaise et je l’ai regardée tomber, sa robe en Tulle virevoltant : elle venait de dire sa dernière Metz…

 J’avais oublié que c’était une professionnelle, que j’avais peut-être un peu imaginé beaucoup, que je m’étais plongé dans mon fantasme.

Mais sans remords, je m’endormis le soir comme un Loire : demain je recommencerai avec une autre ma géographie de l’amour…

 

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Mise à jour ; 12 mars  2005   Copyright © 2004, Les éditions Mélonic