C'était par une belle soirée enneigée au nord du Canada au jour de l'An.
Ils étaient l’à, réunis dans cette ambiance chic et festive où se rencontraient
artistes et politiciens.
Tout se déroulait à merveille quand George, critique cinématographique en vogue,
passa sa main sur son front ; il était gelé ; ses yeux virent alors les murs
bougés en changeant de couleur ; mon Dieu il avait des hallucinations.
Pire encore, tout se déroulait comme dans son rêve fou qui se répétait depuis
des années……..
Puis, c'était trop, il eut des étourdissements puis tomba sur le sol inconscient
; mais qu'est ce qui lui arrivait ???? Bien sûr encore une fois comme dans son
rêve, il était bien inconscient mais encore vivant autour de son corps.
Alors il sentit son corps s'étendre à l'environnement qui, prolongeant son
corps, sombrait lui aussi dans la noirceur, comme tout ce qui l'entouraient
Plus il devenait inconscient, plus il trouvait une énergie nouvelle pour
continuer à lutter.
Au moment où il allait sombré son corps maintenant étendu à l’environnement alla
se brancher aux télévisions et ordinateurs afin de le maintenir actif et vivant.
Ainsi inconscient il allait continuer de vivre et de stimuler sa vie de la sorte
jusqu'à ce qu’une guérison s’annonce
Comme dans son rêve, il se vit pendant des années revivre l'ensemble de sa vie
en travers les télévisions et les ordinateurs. Ces répétitions allaient
permettre la stimulation nécessaire au retour à la conscience.
Quand il se réveilla à l'hôpital quelques jours plus tard, il regarda la
télévision dans sa chambre avec une drôle de sensation ; celle que son rêve et
son vécu d'inconscient lui avaient laissé.
L'infirmière lui donna son congé et un mauvais pressentiment l'entourait à son
sortir de l'hôpital comme si ce cauchemar n'était pas fini.
En effet, lorsqu'il retourna à la maison, il trouva une note de sa femme : «
comme tu étais inconscient, j'en ai profitée pour m'affirmer : signe les papiers
de divorce, ils sont dans la chambre. Merci et Bonne année. »
Fin.
JP Asselin, le 13 nov. 05