Poème de Josée Bouffard, Canada
La princesse oubliée
Enfermée au fond d'un immense
donjon.
Rêvant
de toi à ma fenêtre.
Je n'apercevais de mes jours,plus rien de bon.
Moi qui t'aimais déjà sans te connaître.
Je t'avais inventé et rêvé depuis si longtemps.
Que ma mémoire savait tout et ce bien avant notre histoire.
La couleur de tes yeux lui est apparue instantanément.
Dès le jour où s'est posé sur moi ton premier regard.
Cette image perdue dans le temps.
S'est retrouvée au confins de tout notre savoir.
J'attendais ton mirage dans le vent.
Et j'ai emprisonné dans les secrets d'une grotte le moindre de tous mes
espoirs.
Toi combattant monstres et dragons.
Afin de sauver une jolie princesse condamnée.
Dans un monde de détresse et de désillusion.
Tu as su la libérer de son univers de femme mal aimée.
À toi je livre les secrets de mon âme esseulée.
Je t'offre les plaisirs de mon corps et de ma chair encore tendre.
Parce que je t'aime d'avoir su ce soir là,me regarder.
Ce doux miracle doit s'encrer dans notre mémoire jusqu'à la fin de nos
deux mondes.
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