Poème-5095

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Poème d'Audrey D., France

 

Tu es partie

 

Un soir d'automne,
La pluie tombait,
Dans cette rue monotone,
La nuit, déjà, l'enveloppait.

 

L'horloge de la dernière église sonne le glas,
Les lumières flous,  mais je nous vois,
Les passants se pressent vers les maisons,
Mes larmes mêlées aux gouttes, j'arrive sur le pont.

 

Fredonnant ce petit air autrefois avec un rire,
Aujourd'hui, c'est la nostalgie du souvenir,
Une nuit devenue éternelle,
Maintenant que tu as perdu tes ailes.

 

Le parc, les arbres, les bancs sont si froids,
La ville pleure ce soir,
Seule à présent, plongée dans le noir,
Tu ne reviendras pas me serrer encore une fois.

 

Je tombe malade,
Mais je ne veux pas rentrer,
Continuer seule cette ballade,
Te ramène à mes pensées.

 

Ici, rien ne sera plus comme avant,
Ici, le temps s'est arrêté,
Je t'écris une lettre que tu ne liras jamais,
Les gouttes effacent les mots à présents.

 

La ville s'est endormie,
Bercée par le chant de la pluie,
Tu ne reviendras pas pour me dire bonne nuit,
Tu ne reviendras plus, tu as perdu la vie.
 

 

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Mise à jour ; 12 mars  2005   Copyright © 2004, Les éditions Mélonic