Poème-5120

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Poème de Benoît Duval, Canada

 

La déchirure

I

La déchirure et le viol de nos droits
La volonté de l'homme échoué
La Guerre qui commet le crime
La justice , on parle de quelle justice

Prisonnier d'un système sans cœur et sans âme
Contrôlé par un argent qui régit entièrement notre vie
Pas d' argent pas de vie c'est aussi clair que ça.
L'indifférence emmène toujours à l' ignorance.

La montée au sommet est de courte durée
La descente est souvent la descente aux enfers
Notre enfer
Propre à soi enraciné dans un orgueil sans borne

La lâcheté de ce voisin qui regarde mourir son propre frère
Devant sa propre face.
Le dégoût de voir à quel point on dort .
Et la religion qui vous mène droit au questionnement de son existence
Tellement elle fut mensonge et encore mensonge.

Un Ministre qui lui vient se servir de toutes mes identités
Pour parvenir à ses propres fins par n' importe quel moyen
De ses propres mains avec mes propres gains.
La violence n' est pas juste l' histoire d' une claque sur la gueule
Elle est encore pire quand elle attaque l' âme humaine.

Le berger emmène son troupeau droit devant le néant.
L'instinct mutilé par la faim .
La déchirure de l' homme dans ce qu' il croyait être vrai pur et beau.
N'est qu'un rêve passager qui repassera et qui repartira.

 

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Mise à jour ; 12 mars  2005   Copyright © 2004, Les éditions Mélonic