Poème-5186 |
Poème de Christine Zaragoza, France
Petit pépé, Sacré bonhomme que tu étais Du caractère tu en avais Peut être trop parfois pour mémé
Mais comme tu étais on t’aimait Avec tes défauts, tes qualités Poussé par la foi tu avançais Tous les dimanches à l’église tu allais
Tu aimais la ville que tu as quitté Pour faire plaisir à mémé Marseillan tu ne pouvais l’oublier Tu y avais vécu tant d’années
Mais nous on était heureux De vous voir enfin plus prêt Pour toi c’était douloureux Mais tu l’as fait pour mémé
Tout ce qui te faisait avancer C’était ta vie de brancardier L’aide que tu apportais chaque année Quand à Lourdes tu allais
Très croyant tu étais Pour nous tu priais Toujours tu disais Que la foi nous avait quitté
Aujourd’hui que tu es parti Je veux bien croire aux anges et au Paradis Si vraiment toi tu es là haut Je ne peux avoir de plus beau cadeau
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Mise à jour ; 12 mars 2005 Copyright © 2004, Les éditions Mélonic |