Poème-6035 |
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Poème de Guillaume Panepinto, Belgique
L'accident de moto
Je l'ai vue et je l'ai vécue Les yeux grand ouvert j'ai souffert C'est comme une souffrance sans délivrance Qui dure quelques minutes, c'était une fameuse chute Puis les yeux fermés dans le noir, c'était le désespoir J'étais allongé contre la voiture, les gens qui me réconforté comme une posture La sirène de l'ambulance m'a fait de la peine, mais j'ai eu beaucoup de chance quand même Je suis en vie grâce à toi ma chérie j'ai pensé si fort à toi, car mon rêve c'était d'être auprès de toi Adieu ma moto qui me faisait si froid dans le dos Qui m'a donné des joies d'être près de toi en un clin d'œil Pour moi c'est un deuil Pour nous motard, la mort n’est jamais tard Alors soyons prudent, car la mort nous guette au tournant Moto est un petit mot, mais ce n'est pas costaud Et oui je l'ai vue et je l'ai vécue
Ce 13 Février 2006
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Mise à jour ; 12 mars 2005 Copyright © 2004, Les éditions Mélonic |