Poème-6044 |
Poème de Gérard Bricout, France
Bonheur, où es-tu ?
Vers le ciel, je lève les yeux, En disant ; Bonheur, je te veux ! Bonheur, où es-tu donc passé ? Tu étais pourtant bien fixé, Là, dans ce corps qui était mien, Mais soudain, il n’en reste rien.
N’étions-nous pas bons amis, Profitant ensembles de la vie, La dévorant à pleines dents, Sans se soucier des gens Qui, jalousant notre amitié, Se contentaient de nous envier ?
Je te vois parfois avec d’autres, Jouer aux jeux qui étaient nôtres. Alors, je suis triste à mourir. Comment as-tu pu me trahir ? Tu m’as abandonné pourtant, En sachant que je t’aimais tant !
C’est à mon tour d’être jaloux, Pour la vie, je n’ai plus de goût Maintenant, un feu me dévore, Qu’importe mon argent et mon or, Si tu n’es pas là, près de moi, Quand bien même je serais roi !
Bonheur parfois éphémère Et qui laisse la vie bien amère, Lorsqu’il a décidé soudain, De poursuivre un autre chemin. Vers qui me tournerai-je alors, Sans être déçu encore ?
Voici, dorénavant Seigneur, En toi seul, je mets mon ardeur, Parce que le bonheur n’est pas sûr, Comme un ciel qui devient obscur. Toi mon Dieu, tu ne changes pas, Toujours, tu m’accompagneras !
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Mise à jour ; 12 mars 2005 Copyright © 2004, Les éditions Mélonic |