Le revenu de la liberté

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1 novembre 2005


 

Le revenu de la liberté

 

En tant qu'employé, notre vision se limite à deux semaines car généralement c'est la période pour recevoir son salaire, son chèque de paye. Notre éducation encourage les gens à se trouver un bon travail, un bon patron et une bonne compagnie afin de ne pas s'occuper de sa propre survie. Par conséquent, on dépend de notre employeur et alors ce n'est plus de la dépendance, mais une mort lente dans le plus grand problème de l'humanité, soit la sécurité.

 

En vieillissant, certain perdent leur emploi et vivent des difficultés épouvantables tandis que d'autres suivent le courant comme des morts vivants sans aucune enthousiasme et joie. Comme échappatoire, alors on a recours à des stimulants comme les sports, les jeux, le bavardage, les divertissements, l'alcool, les drogues et bien sûr les églises. Est-ce que vous voyez ce qui se passe ? On sacrifie notre vie, on emprisonne notre nature pour cette recherche de sécurité et une fois qu'on y arrive, on tombe mort car cette sécurité est illusoire, elle provient de nos dépendances et non de nos indépendances, entreprises, projets ou créations qui nous tiennent à coeur.

 

Notre nature est de créer librement des choses qui nous tiennent à coeur et si ce projet nous permet également de commencer à générer des revenus en faisant des choses avec les gens, alors nous modifierons totalement notre façon de vivre.

 

Vivre c'est mourir au passé, au connu qui est sécurité. On échange notre liberté contre un salaire d'un travail que nous n'aimons pas.

 

Voici un lien intéressant http://www.emploi-entreprise.com/ pour ceux qui cherchent autre chose de valorisant, mais il est bien plus sécurisant de dépendre, de compter sur un employeur pour nos simples besoins de survie. L'esclavage moderne existe bel et bien. Quelque soit le confort et la décoration d'une prison, une prison demeurera toujours une prison même avec des titres impressionnants pour tenter de prouver le contraire ou avec de grosses maisons et des biens inutiles.

 

 
 
 

 

 


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