Poème de Guy
Lorsque tu pose une
question à la vie,
tu attends une réponse à
celle-ci.
Puis-je en partager une
image
Pour qu"à son tour en
partage;
Celle-ci puisse couler
sur ton visage.
Si j"ajoute une goutte à
un verre
Rien ne changera à celui
qui le porte.
Bien que par sa
transparence elle t"échappe
Un changement alors s"est
produit.
Petite qu"elle fût
lorsqu"elle tomba
Rien du verre ne se
renversa.
Pourtant lorsqu"elle
atteignit son bord
Elle en devint un verre
jusqu"au rebords.
Particule intégrante de
la masse.
Elle s"offre maintenant à
tes lèvres.
Mais encore là n"est pas
sa fin.
Si je le vide à la
rivière ce verre,
Rien ne changera à celui
qui le transporte,
Celle qu"on dit"qu"elle
retourne à la mer".
Petite qu"elle est:
devenu immense.
Alors la chaleur du
soleil dense
Réchauffe sa peau lisse
et clair
Pour l"emporter vers les
cieux,ses nuages.
Puis par un temps où la
pluie tombe
Levant les yeux vers
elle,
Celle que tu avais laissé
tomber,
Glisse sur ta joue et
mourir sur tes lèvres
C"est alors que son goût
de sel
T"apporte la saveur de la
mer.
Ainsi que cette goutte de
ma pensée
Tombe sur le verre de ton
coeur
Pour couler tel une
rivière
Vers la mer de ton âme.
Et que cette goûte qui
descend
Le long de ton visage,
Puisse te dire combien
"Je t"aime"
Malgré celle qui
s"agrippe à tes joues
D"un goût amer finir sur
tes lèvres.
Je t"offre ainsi mon
vers,
Toi petite rivière de vie
Dans cette mer immense.
JE T"AIME. XXX Guy
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