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Nos derniers po�mes

 

Po�me de Alain

La muse aux mots doux

Je r�vais sous mon arbre d'un rose m�r
Lorsqu'une bouche, belle, vint m'�mouvoir � l'extr�me,
Deux yeux blancs, dignes d'une peinture,
Des cheveux noirs, presque un diad�me,
Vinrent sans pr�venir m'attendrir
Me faisant m�me pousser des ailes,
Tel un colombe pr�t � s'enfuir
Sifflant un songe presque r�el.
Cet oiseau l�, Lorna, c'est moi.
Et cette magnifique muse, fille de clart�,
C'est toi, Mon Amour, c'est toi...
Laisse-moi � ton �me m'abandonner.

jah_alan@yahoo.fr
 

 

 

 

Po�me de Clida

La mer

Errant dans la solitude
Te voil� si cruelle
Li�e au d�sespoir des m�res
Dans des regards de guenilles

Puis de voil� servitude
Aux seuls badauds des ruelles...
Eplor�es toujours les m�res
Sur l'horizon des familles

Je sais ta vie langoureuse
Poseuse comme une maya
A-t-on vu plus belle nudit�
Que ce grand corps en mouvement ?
Jetant ses h�ros futiles
Dans des odes chaotiques
O� les oripeaux path�tiques
Echouent encore inutiles
L'espoir d�volu du moment
D�compte sa f�condit�
Que la seule terre ennuya
Tristes vainqueurs, dure charmeuse

Je te sais aussi fragile
Qu'un fr�le cristal musicien
Qu'une fleur des entrailles
Si sensible que dantesque
Aux conqu�rants si grotesques
De rutilantes mitrailles
A-t-on vu plus grand praticien
De cet exode en p�ril ?

Je te sais sentimentale
Aux strat�gie d'existence
Bord�e des cris d'un grand amour
A d�rision de ma�tresse
Et quand l'amour devient d�tresse
Tous les grands oiseaux blancs des tours
Dans un dernier cri s'�lancent
Jusqu'aux supplices de Tantale

Je te vois blanche d'�cume
Baver de noires col�res
Et charrier les immondices
D'une vie de certitudes
Entra�nant les habitudes
Au fin fond des grands abysses ;
C'est l� le chagrin des m�res
Prenant des allures posthumes

C'est la terreur des pelouses
Comme la folle envie des fils
Ceux pr�ts � tout recommencer
Le voyage et l'aventure
Et les conqu�tes qui durent
Et les chansons qui font danser
Le peu de temps d'une mar�e
ensemen�ant les �pouses

Et puis tout n'est qu'apparence
Au loin des tapis de roses
Heurtent des �mes ballott�s
Tra�nant des vestiges d'espoir
Comme solide d�sespoir
Aussi lisses que bois flott�s
Revenant d'autres n�vroses
tranch�es dans toutes souffrances


c'est avec toi que je dansais
sur le front des cr�tes blanches
et tanguais des valses sal�es
roulant des rimes d'�cumes
� la bravade des brumes
conqu�rante elle s'en est all�e
avec les mains sur les hanches
� recueillir d'autres pens�es
 

 

 

Po�me de A Be Nganou

Conception empirique de la vie, de mon environnement et de la cruaut� des hommes.
    Vie comme une lys amer, une vomissure insondable �tal�e dans le lit �tendu de la gal�re. C'est aussi le temps d'un soupir d'une noblesse qui malheureusement toujours s'estompe. Une oeuvre o� la d�ception rime avec la cruaut�, l'amour et le mensonge.
 

 

 

Po�me de Djlina

Dans un ans il y a 12 mois,
dans un mois je pense tout les jours � toi.
Dans ma main il y a 5 dois,
mais dans mon coeur y a que toi.
 

 

Po�me de R�gis

Enflamm� de passion, vole le stylographe
Ecornant la syntaxe, �corchant l'orthographe
Le troubadour soldat, le cour annex�
Conquis par l'amour, d'une voix exalt�e
Chante son d�sespoir, proclame son Amour
D�fiant le danger, jusque son dernier jour
Le voil� agenouill�, d�couvrant sa poitrine
Ce cour est pour toi, d�livre le douce  Messaline
Recueille ses ultimes battements, r�chauffe le de tes mains
Ses pens�es sont pour toi, berce le jusqu'au petit matin.
 

 

Po�me de R�gis

Afin de ne pas surcharger la grammaire
En modifiant la texture, sans en avoir l'air
En renfor�ant le sens d'un verbe renouvel�
Je rel�ve l'essence m�me, du sentiment avou�
 
 Plus fort que la col�re, plus fort que l'infamie
L'Amour a triomph�, les enfants sont partis
Dans un lointain pays, enlac�s des bras attendris
Les ont serr�s si fort, qu'au milieu de la nuit
De concert, au fin fond de nos corps endormis
S'ouvrant � la vie, nos deux  cours ont sourit 
 

 

Po�me de LIa/chim�re

Sous le ciel gris

Sous le ciel gris
Gris parce qu'il pleut
Parce qu'il pleure
Soleil jaune. je le pense jaune.
Lui donner une couleur
Comme dans mes dessins
Ou je collais un sourire niait sur mes personnages
tout en jambes (guiboles molles)
Des g�ants sans troncs
Les cheveux �pis de ma�s.
Le ciel bleu. Puis on rajoute quand m�me un petit nuage sage
parce que je trouve joli de ravager le bleu du ciel. Dessin parfait .message
Inciser le bleu de la vie. Silence .chut ! Absence..
Mon bonhomme est tordu
Son corps est tordu. Son corps est mince et tordu, il entre dans une danse
Tout en jambe.. le soleil brille toujours .lumi�re qui m'aveugle.
Danse macabre ..Qui m'accable.
Pluie dense
Inonde ..les nuages
Froid. J'ai les os froids.
Toi.. ?
Visage terreux.
Fleurs sur le papier..
Fleurs tombent.
Fleurissent sa tombe..
Arbre. Livide
Pleurs, cris, silences, oubli, soupirs
Tombe.. Les mouchoirs.. blancs
Abattre l'h�tre.. Peuplier ?
Parapluies noirs.. ouverts .Succombe la peine .foncer .. abattre.. le cafard.
D�luge ..P�tales inondent... Mon cour.. cave
Portable qui sonne la vie qui r�sonne, qui bourdonne.
Silence .. Les oiseaux chantent..
On se r�veille.. on oubli, on marche.
On court ..On se h�te.. Reprendre. ces minutes de silence ..
On attrape les clefs ..La voiture n'est pas loin... elle nous attend.
Au coin.
 

 

 

Po�me de Chouidnerf

Une sorci�re des plus gentilles

L'espoir vaincu a gagn� du terrain
       La sorci�re se d�lectera bon gr� bon vin
       Pour accorder � sa mis�re
       Le renom de sa carri�re


       Les r�p�titions r�flexives
       Ont perturb� le grand calme
       D'un coup sec une odieuse incisive
       Pourrit la vie de ces dames


       La Terre est parfois dangereuse
       Surtout lorsque l'�pitaphe
       Saisit d'une main heureuse
       La pierre, le caillou comme une baffe


       Evinc�e � la tierce bataille
       La revoici quand il se fait bien tard
       Il faudrait inventer en pi�tinant
       Une nouvelle chanson sans retard

       La folle qui emporte les r�ves
       Sort bien vite de sa chambre
       Alors que meurt un li�vre
       Je commence � douter de mon ambre


       Jamais une sorci�re de son rauque cri ne d�chirera la nuit
       Car elle sait d�sormais qui elle est
       �! M�re des D�esses je vous en supplie
       Ne m'imposez pas toutes vos corv�es


       Ayez en moi quelque confiance
       Moins maigre qu'une pitance
       Et cachez vos outils de torture
       Avant qu'on ne souille vos chaussures


       D'aucuns nous r�v�lent que la foule ahurie
       Dessine autour d'elle une urne
       O� rien de bien gentil
       Ne voit le jour ou le diurne


       Rangez en votre cr�ne d'autrefois
       Un petit peu comme un souvenir
       Les mousses des bois
       Qui vous font tant rougir


       Dans la caverne les stalagmites
       Gravissent les �chelons du ciel avec prudence
       Il n'est pas question que leur danse
       Soit rong�e par les mites


       Ailleurs la situation est bien pis qu'on ne le pense
       La sorci�re retrouverait la vie
       Et agiterait dans ses vacances
       La gaiet� d'un million de grain de riz
 

Yannbaudin@hotmail.fr

 

 

Po�me de Marie_Tornade

Illusion

Oui, je suis diff�rente
mais si vous apprenez � lever le voile de la diff�rence
vous verrez que je ne suis pas si diff�rente
il faut �tre capable d'aller au del� des illusions

Dans la vie, il ne faut pas se fier que sur l'apparence

si vous allez chercher un peu plus loin
vous pourrez trouver une autre personne
diff�rente de ce qu'elle veut bien laisser percevoir

marie_tornade@hotmail.com

 

 

Po�me de Val�rie Bergmann

Conditionnel pass�

J'aurai tant voulu aimer la vie le long des jours sans sursis
J'aurai tant voulu croire que le chemin �tait balis� le long de la voie ferr�e
J'aurai tant voulu courir la rage au cour � la recherche du bonheur
Mais j'ai remont�  les cols enneig�s de mes ann�es dangers
Et mon �tat damn� me fit d�raper
Les portes se sont closent et les souvenirs explosent
J'aurai tant voulu te dire la beaut� des choses sans que le pire ne devienne un  empire
J'aurai  tant voulu te dire l'itin�raire qui fait esquiver les gal�res
J'aurai tant voulu te dire l'amour que je te porte avant que le temps  ne l'emporte
Mais j'ai perdu la foi et le feu sans flamme dans lequel  je baigne mon �me
Ne br�le que ma peau o� le froid me saigne et me bl�me
Mais le silence est de glace et  tout me d�passe.
 

 

Po�me de Pomme d'or

Pourquoi moi

quand je suis n�e, j'�tait noire;
quand je vais au soleil, je suis noire;
quand j'ai peur, je suis noire...

quand TU est n�, tu �tait rose;
quand TU vas au soleil, tu est rouge;
quand TU as peur, tu est vert;
quand TU t'�nerve, tu est noir...

Et c'est TOI qui m'appelle "FEMME DE COULEUR" ???????

 

 

Po�me de Doudou59

Ta petite main

tu m'as tendu ta main
je ne l'ai pas prise
tu es parti
je l'ai regrett�
puis tu es revenu
je te l'ai tendu � mon tour
et l� tu l'as prise
sans m�me r�fl�chir
 

mondoudoukejaime@hotmail.fr

 

 

Po�me de Plume d'argent

On a tous lus
Cette rubrique
On est rester pendu
A ce moustique
Qui pique sans fin
cette personne
Qui meure enfain
Sur se bonhomme...

Nous avons lus et relus... Nous avons vieillit encore et encore ...
                   bref nous sommes mort...!!
 

 

 

Po�me de Rose d'or

Neige rose,

Sur les collines, se d�pose tout doucement.
Une fine poudre de diamants.
Et si tu y crois, tu verras,
Comme dans un conte de f�es.
Neige ros�e.
Se serait magnifique, si tout �tait magique.

b.pogorzalek@t-online.de

 

 

Po�me de Latoure

Pourparlers

Vous qui voulez gouverner, qui aspirez � la magistrature supr�me, venez et discutons n'oubliez pas que c'est nous qui choisissons.
Si vous �tes noirs comme le cramoisi, nous vous rendrons blancs comme la neige ;
Oui, n'ayez pas peur et arr�tez de nous mentir
Pr�sentez-nous vos qualit�s, nous vous aiderons � les d�velopper
Pr�sentez-nous vos d�fauts, nous vous aiderons � les corriger
Pr�sentez-nous vos p�ch�s, nous vous aiderons � les �viter
Nous vous ferons confiance en tout, ayez d'abord confiance en nous.
Dans votre travail, nous vous inspirerons
Dans vos peines, nous vous soutiendrons
Dans vos joies, nous vous �l�verons
Sur la route de la d�mocratie, nous vous guiderons
Ce n'est pas � vous de nous mener, nous vous m�nerons l� o� vous voulez nous mener, nous savons qu'il faut que nous y arrivions.
C'est pourquoi nous gouvernerons avec vous
Nous rirons et pleurerons avec vous
Vous croyez lutter pour nous, mais nous luttons pour nous m�me.
Nous luttons pour notre devenir, nous gouvernons pour nous m�me.
Vous, vous n'�tes que nous
Vous, vous vivez que par nous et que pour nous.


tourejeanmarie@yahoo.fr

 

 

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